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La Roumanie : bastion des Dacia

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Située au sud-est de l’Europe, la Roumanie est une république parlementaire de238 391 km2 de superficie et de 22,8 millions d’habitants, répartis entre 25 villes. Parmi elles, Bucarest, la capitale, Constantza, le plus grand port de la Mer Noire, ou encore Timisoara, première ville d’Europe à avoir utilisé, dès 1884, l’électricité pour l’éclairage public. Bien qu’elle connaisse un taux de croissance négatif depuis 1992, comme la plupart des pays européens, la Roumanie vient d’être acceptée au sein de l’Union européenne, à laquelle elle adhèrera en 2007. Une étape assez importante dans l’histoire de ce pays qui a longtemps souffert du communisme et de la dictature de Nicolae Ceausescu. Il a encore du mal à s’en relever. Les vestiges du communisme sont encore palpables dans les rues : des habitations étriquées à travers des immeubles uniformes aux fenêtres rapprochées, peu d’endroits destinés aux jeunes et d’espaces de divertissements et beaucoup de carence au niveau des infrastructures routières, tandis que les moyens de transport en commun sont vétustes, comme c’est le cas des trains et des trams. L’automobile, elle, affiche des prix oscillant entre 3 000 et 10 000 dollars, ce qui en fait un réel investissement plus qu’un bien très accessible, le salaire plus mensuel moyen étant d’environ 110 euros. Cela n’empêche pas la Roumanie de revendiquer un taux de motorisation encore bas, de l’ordre de 125 véhicules pour 1.000 habitants, cependant supérieur à ce qu’il est dans des pays comme le Brésil ou le Maroc.
D’ailleurs, avec 132 200 véhicules de tourisme et utilitaires légers neufs écoulés à fin 2003, ce marché dépasse de plus de 82 500 unités les immatriculations neuves enregistrées dans le Royaume, l’an dernier.
Pourtant, le marché automobile roumain avait fortement reculé (- 30,5 %) en 2000, du fait de trois facteurs principaux : la baisse du pouvoir d’achat, le renchérissement des prix des véhicules (en raison de leur adaptation aux normes EURO 2) et l’attentisme créé chez les clients face au rachat de Dacia par Renault. Ceci étant, si dans ce marché les marques importées ne dépassent pas les 25 %, Dacia reste le numéro 1 des ventes, avec une pénétration d’environ 48,3 %. Viennent ensuite Daewoo avec 17,7 %, et Renault avec 7,7 %. Dans le top-ten des marques, défilent respectivement Skoda, Volkswagen, Peugeot, Ford, Opel, Fiat et Mercedes. Son leadership, Dacia, le doit surtout à la 1.310, en tête du marché depuis les années 1970. Disponible en carrosserie berline (Berlina) et en break, elle a été récemment épaulée par la Solenza, mais vit actuellement en pré-retraite. En fait, avec la Logan, le constructeur s’ouvre définitivement à une nouvelle ère, celle de la tutelle du premier constructeur automobile français, Renault.

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