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Merkel s’engage à trouver une solution pour Opel

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Opel, qui emploie environ 25.000 personnes en Allemagne, demande aux gouvernements européens une aide publique de 3,3 milliards d’euros pour sauver les emplois et maintenir les sites de production.
General Motors Europe veut trouver un partenaire extérieur pour mener à bien le plan de redressement qu’il a proposé pour les activités du groupe américain en Europe mais pour l’instant personne n’a fait part publiquement de son intérêt. La situation de la filiale de General Motors s’est encore compliquée après le rejet par l’administration américaine des plans de restructuration présentés par General Motors et Chrysler. La Maison blanche a donné à General Motors un délai de 60 jours pour mettre sur pied un plan de restructuration plus drastique. Angela Merkel a déclaré mardi qu’elle mettrait à profit ce délai pour négocier une solution viable pour Opel.
Elle a souligné que les discussions avec les autorités américaines avaient ouvert la voie à un accord mais souligné que des négociations supplémentaires étaient nécessaires.
«Un investisseur aura évidemment le soutien de l’Etat», a déclaré la chancelière devant des salariés d’Opel. «Je vous en donne la garantie explicite, pas seulement pour les gouvernements des Länder mais également pour le gouvernement fédéral. Nous avons des instruments pour cela», a-t-elle dit.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre-président du Land de Hesse Roland Koch avait déclaré que l’exécutif régional était prêt à faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Opel mais qu’il devait au préalable obtenir le feu vert de Berlin.
Angela Merkel, qui remettra son mandat en jeu lors d’élections en septembre, est soumise à de fortes pressions pour venir au secours d’Opel, dont l’origine remonte au 19e siècle et qui est devenu un symbole de la reconstruction du pays après la Seconde Guerre mondiale.
Le président de GM-Europe, Carl-Peter Forster, a assuré que le groupe faisait en sorte de surmonter les réticences du gouvernement allemand concernant l’octroi d’une aide publique.
«Nous voulons faire tout ce qui est en notre intérêt pour contribuer à rendre le processus de décision transparent et compréhensible pour tout le monde», a-t-il dit déclaré sur le site de la principale usine d’Opel à Rüsselsheim, près de Francfort. Il a précisé qu’une prise de participation directe de l’Etat n’était pas l’option privilégiée pour Opel.
Le patron du constructeur allemand Hans Demant a déclaré de son côté qu’il y avait peu de chances que des constructeurs concurrents se montrent intéressés par des investissements dans le groupe compte tenu de la situation actuelle et il a ajouté que le groupe cherchait des investisseurs dans
d’autres secteurs.

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