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Nouvelle Hyundai i10 : Coup de blush

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Après deux ans et demi de carrière, la i10 a bénéficié du traditionnel face-lift, soit le restylage de milieu de vie. Une légère cure de jouvence qui intervient alors que la microcitadine de Hyundai coule une belle carrière commerciale sur de nombreux marchés. C’est le cas au Maroc où elle s’est vendue à plus de 6.600 exemplaires depuis son lancement en 2008, dont 2169 unités en 2010, contribuant largement à faire de Global Engines (le distributeur de Hyundai) le troisième importateur de voitures particulières. Et parce qu’on ne change pas une formule qui gagne, les designers du premier constructeur coréen ne se sont pas aventurés dans de profonds changements au niveau de la carrosserie. C’est ce qui explique que la i10 adopte à son tour les facettes (frontales) du «Fluidic Sculpture», soit la nouvelle tendance stylistique initiée avec le ix35 et poursuivit à travers le ix20. Sensiblement remaniée, la face avant arbore cette désormais emblématique calandre hexagonale du nouveau design de la marque, entourée en haut de blocs optiques redessinés et en bas de moulures plus distinguées, pouvant abriter les phares antibrouillard de forme angulaire. La partie arrière évolue peu, avec principalement un pare-choc plus arrondi et une partie retouchée au niveau des blocs de feux. Au passage, on notera que les versions les plus chics peuvent recevoir des répétiteurs de clignotants sur les coques des rétroviseurs. Preuve que la i10 est bien une microcitadine dans l’air du temps. Un constat qui prévaut également dans l’habitacle, même si les principaux changements se limitent à de nouveaux habillages au niveau de la console centrale, un rétro- éclairage bleuté du plus bel effet et l’apparition de quelques nouveaux équipements. Ainsi et à l’instar des grandes sœurs i20 et i30, les versions hautes de la i10 peuvent recevoir les commandes audio au volant, ainsi qu’une entrée USB pour connecter une clé, un iPod ou tout autre support musical numérique. Bref, de petits détails qui améliorent la présentation intérieure et sa qualité perçue. Moins visible, le travail opéré sur le plan mécanique n’est pourtant pas négligeable. D’une part, le quatre cylindres essence de 1,1 litre (qui constitue l’unique offre sous le capot de la i10 importée) a été revu pour consommer un peu moins. D’autre part et dans l’optique d’un meilleur rendement énergétique, l’instrumentation de la i10 intègre désormais l’indicateur «eco shift», soit un témoin lumineux qui prévient les conducteurs du bon moment pour passer les vitesses. Outre une consommation meilleure, ce sont les émissions polluantes qui sont appelées à diminuer par l’adoption de cet indicateur de passage des rapports. Toutes ces évolutions justifient largement des prix légèrement revus à la hausse (entre 1.000 et 2.000 DH de plus). Cela n’empêche pas la i10 d’être toujours l’une des plus compétitives de toutes les microcitadines. Un segment où elle figure en bonne posture et jouit d’une forte popularité auprès de la clientèle marocaine.

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