Culture

Ahmed Chahid : «Cette édition sera marquée par un concours de scénarios»

© D.R


ALM : Quelle est la particularité de la 8ème édition du Festival du film transsaharien de Zagora?
Ahmed Chahid : Ce qui distinguera la huitième édition, prévue entre le 22 et le 27 octobre, ce sera encore et toujours ses ateliers de formation en faveur des jeunes cinéphiles de la ville. Des spécialistes du Maroc et de l’étranger encadreront nos jeunes en matière de techniques cinématographiques. Puis, nous allons cette année rendre hommage à un comédien bien connu dans le monde du cinéma marocain, en l’occurrence Mohamed Choubi et l’un des critiques les plus en vue dans le Royaume, à savoir Mohamed Soukri. Et enfin, cette édition sera marquée par l’organisation d’un concours de scénarios, dont les dix sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement de la part de cinéastes professionnels.

Quel est le programme de cette édition?
Le programme de cette édition verra la projection de plusieurs films et documentaires en relation avec la thématique majeure de la rencontre, en l’occurrence le désert. Ainsi, le public visionnera des films tels «Un homme qui crie du tchadien» de Mohamt Saleh Haroun, «Noir océan » du Belge Marion Hansel, «Alamar» du Mexicain Pedro Gonzales Kubo, «Palmiers blessés» de Abdellatif Ben Ammar, et le documentaire «Vents de sable, femmes de roc».

Quel est le thème choisi et pourquoi ce choix?
Dans le cadre de la thématique globale, le désert, nous avons cette année choisi «l’environnement » pour exprimer notre souci et préoccupation majeure envers un créneau qui rime avec les contraintes du développement. Le désert est une source de richesses et pour que ce soit durable, il faut préserver l’environnement de tout ce qui pourrait entacher son apport naturel.

Quel bilan faites-vous après 7 ans d’organisation de cette manifestation?
Côté afflux, la salle de projection ne peut même plus contenir tous ceux et celles qui désirent regarder les films projetés dans le cadre du festival. Au niveau de la formation, près de 150 jeunes ont bénéficié lors de chaque édition des ateliers assurés par des spécialistes marocains, français, américains et arabes. Quant au volet social, les visites effectuées au sein des écoles et les dons offerts aux élèves ont eu un impact positif sur l’intégration du festival dans son entourage socioculturel. Et puis, je tiens à dire que notre objectif qu’est l’animation et la promotion touristique est atteint.

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