Culture

David Reinhartd célèbre son grand-père à Fès

© D.R

David Reinhardt a ouvert la scène du Festival Jazz in Riad vendredi 9 octobre au Musée Batha de Fès. Un concert d’ouverture, mais aussi en quelque sorte, une célébration du centenaire de son grand-père Django Reinardt, l’un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz. En même temps à la médina de Fès, prenait fin la rencontre célébrant le bicentenaire du fondateur de la Zawia Tijania. Qu’on le veuille ou non, les vibrations spirituelles étaient fortement invoquées ce vendredi, il fallait juste vouloir les accueillir, comme l’invite à le faire la phrase mascotte du Fès Jazz in Riad 2009 : «Laisse brûler le jazz, à chacune de ses phases, il nous embrase…».
Ainsi à 23 ans, David Reinhardt avec son trio a séduit le public avec la lumière et la limpidité de son jeu de guitariste, perpétuant ainsi l’héritage familial tout en traçant sa propre route. Lors de ce concert, sont venus s’adjoindre au trio deux invités de renom, Jean-Marc Jafet à la basse et l’excellent Olivier Temime au Saxophone. Par ailleurs, outre que Jean-Marc Jafet est le bassiste français qui a enregistré le plus grand nombre de disques, il a été surtout le bassiste qui a accompagné Babik Reinhardt, le père de David. Aussi pour l’anecdote, le père de Jean-Marc Jafet a été le sosie de Django Reinahrdt. Ce qui fait de cette formation (de son histoire) et de ce concert une rencontre familiale et redisant le spirituel. D’ailleurs, le concert d’ouverture s’est conclu par un clin d’oeil aux rythmes de transe africains et où le bassiste n’avait rien à envier aux plus grands maîtres gnaoua. Pour rappel, c’est le 23 janvier prochain que sera célébré le centenaire de la naissance de Django Reinhardt. Tout au long de l’année 2010, de nombreux hommages lui seront rendus. «Avec quelques semaines d’avance, Fès Jazz in Riad Festival, en invitant David au concert d’ouverture de sa sixième édition, devance cet hommage au génie à sa manière», a expliqué Jean-Claude Cintas, directeur artistique du festival. Par ailleurs, en prolongement, une conférence sur la vie de Django reinhardt a été animée samedi par Jean-Baptiste Tuzet (journaliste France Inter-Paris première). Cette journée a également été marquée par le vernissage de l’exposition de peinture de Valérie Constantin et Najia Erajaï. Cette dernière a accepté de relever, pour cette exposition le défi lancé par le festival «peindre dix postures expressives le jazzman absorbé par sa musique sans représentation de l’instrument» le visiteur aura à charge d’imaginer l’instrument. Exposition faisant le pendant des compressions de la plasticienne Valérie Constantin qui a également créé «dix compressions typographiques »inspirées comme Najia Erajaï des trois vers mascotte de la 6ème édition du festival qui a pris fin le 11 octobre.

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