Après avoir interprété la 6ème symphonie dite pastorale de Beethoven lors du cycle des 9 symphonies de Beethoven entamé en 2009 et clôturé en 2013, l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM) et Jean-François Zygel, pianiste compositeur français, vous invitent en décembre à découvrir leur nouveau cycle sous la direction de Nicolas Brochot. Ce nouveau rendez-vous est initié par la Fondation ténor pour la culture en partenariat avec le Groupe CDG et l’Institut français du Maroc dans le cadre d’un nouveau cycle de concerts intitulé «A la rencontre d’une œuvre». Ainsi, le public participera à l’interprétation de la symphonie. «Une grande œuvre symphonique est interprétée progressivement par l’orchestre.
Chaque mouvement est analysé publiquement par Jean-François Zygel, en interaction avec le public, afin que les spectateurs écoutent ce mouvement tout en ayant des clefs de compréhension», expliquent les organisateurs qui ont adopté ce concept des concerts «commentés» qu’ils qualifient de simple et efficace. «D’extraits musicaux en mouvements, ils progressent «de concert», en parole et en musique sur les chemins de la connaissance et de l’émotion», enchaînent-ils. La démarche est innovante pour les initiateurs et Jean-François Zygel, très célèbre et connu par le public. Jean-François Zygel, ce «passeur» s’est déjà produit lors des concerts d’ouverture de l’OPM en 2013.
Jean-François Zygel vous donne rendez-vous en décembre pour une nouvelle série de concerts dédiés à la rencontre d’une nouvelle œuvre qu’il commentera par ses soins. Pour commencer, l’artiste a opté pour la pastorale. «C’est ma symphonie préférée ! La symphonie de la nature ! L’œuvre dans laquelle Beethoven a su transcrire pour l’orchestre tout ce qu’il ressentait en regardant le ciel et en écoutant les oiseaux…», commente Jean-François Zygel. L’affiche de l’événement illustre ces sensations à plus d’un titre. Aussi la nature est connue pour l’incitation à l’improvisation que cet artiste qualifie d’exercice très virtuose, très spectaculaire . «C’est quand même une drôle d’histoire, l’improvisation. Le public ne sait pas ce qu’il va entendre et l’improvisateur ne sait pas ce qu’il va jouer», révèle-t-il.
Dates à retenir Mardi 2 décembre au théâtre national Mohammed V de Rabat : Concerts scolaire et public |