Culture

Les prix des produits alimentaires entre stabilité et augmentation

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Les prix des produits alimentaires fortement consommés durant le mois de Ramadan ont-ils enregistré une augmentation ? Selon une source bien informée de la chambre du commerce, d’industrie et des Services de Casablanca, à l’exception de la tomate, dont le prix est passé de 5 à 10 dirhams, les prix des autres produits alimentaires n’ont connu aucune augmentation. «Pour ce qui est du prix des produits alimentaires au niveau de la ville de Casablanca, il y a une stabilité. L’offre est plus importante que la demande. L’augmentation a touché uniquement le prix de la tomate. C’est la conséquence directe de l’offre en tomate qui est très limitée cette année», précise la même source. Et de poursuivre: «la chambre de commerce, d’industrie et des services qui est une instance consultative a pour rôle principal de sensibiliser et orienter les commerçants. Nous avons des représentants au niveau de la wilaya, qui sont en relation permanente avec les commerçants. Les représentants de la Chambre de commerce, d’industrie et des services tiennent à rappeler aux différents commerçants la nécessité de respecter la grille des prix des produits alimentaires». 
Si les professionnels du commerce estiment que les prix de la quasi-totalité des produits alimentaires sont restés inchangés, certains représentants de la société civile sont loin de partager le même avis. C’est le cas de l’association «Al Fath» pour la protection du consommateur. Pour son président, Abdelkader Tarfay, les prix des produits alimentaires de première nécessité ont connu une augmentation durant le mois de Ramadan. «Les prix des produits alimentaires ont augmenté, il n’y a pas de doute là-dessus. Il suffit de faire un tour dans le marché pour constater que l’augmentation est palpable», a affirmé M. Tarfay. Selon lui, les causes de cette augmentation sont liées principalement au phénomène de la spéculation. «Il y a malheureusement des commerçants qui font de la spéculation. Ils cherchent à monopoliser la vente de certains produits alimentaires. Cela provoque systématiquement la flambée des prix. Les commerçants spéculateurs agissent en toute liberté au niveau du marché, et ce n’est pas normal.  Le gouvernement parle souvent de la libéralisation du marché et des prix. Or la réalité du marché est autre chose», a souligné Abdelkader Tarfay. Ce dernier appelle les pouvoirs publics à être plus ferme avec les spéculateurs. «Les pouvoirs publics doivent assumer leur responsabilité. Les commerçants qui font de la spéculation  sont connus des autorités publiques. Celles-ci doivent agir pour sanctionner ce genre de commerçants. C’est un moyen parmi d’autres pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, la classe moyenne notamment», conclu M.Tarfay.

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