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Elle s’appelait Sarah

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de 10 ans, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. « Elle s’appelait Sarah », c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation. « Elle s’appelait Sarah » fait partie de ces romans utiles, qui se font un devoir de perpétuer la mémoire. D’ailleurs Tatiana de Rosnay l’a même inscrit sur la couverture «Pour ne pas l’oublier» tout simplement. Car la petite Sarah est une de ces enfants, qui en juillet 1942, ont été déportés lors de la rafle du Vélodrome d’hiver. Il ne fait rapidement aucun doute pour le lecteur que cette petite fille fictive n’est que le reflet de tous les enfants enfermés ce jour-là. Avec une justesse poignante, Tatiana de Rosnay décrit les conditions d’enfermement, les sentiments confus d’une enfant que la vie confronte trop jeune à la violence des adultes. Il est difficile de ne pas se passionner pour la quête de Sarah tant l’écriture de l’auteur suinte une farouche volonté de vivre. Parallèlement au calvaire de cette enfant, on découvre la vie de Julia Jarmond, journaliste américaine à Paris qui, pour les besoins d’un article, doit se renseigner sur ce funeste 16 juillet 1942. Elle découvre alors l’amnésie qui frappe la plupart des Français qu’elle rencontre.

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Éditions Le Livre de Poche, 2008



Le Capital immatériel du Maroc

Le centre d’analyse socio-économique permet à la Fondation  ONA d’opérer en tant qu’observateur des évolutions de l’environnement tant national qu’international. La mise en place de ce centre traduit la volonté de la Fondation de mettre l’ « economic intelligence » au service du  « processus de prise de décision » tant au niveau micro qu’au niveau macro-économique. En effet, soucieuse de la performance du tissu économique national, la Fondation cherche à fédérer des compétences complémentaires dans le cadre d’espaces de réflexion, ou l’approche académique des chercheurs croiserait la démarche empirique des gestionnaires, en vue de susciter des débats porteurs de progrès et d’espoir. D’autre part, en cohérence avec le contexte avec actuel qui impose une extraversion de l’économie marocaine, la Fondation ONA œuvre également pour favoriser les alliances et les partenaires susceptibles d’élargir le terrain de la coopération et des échanges économiques internationaux.

Publié par Fondation ONA et le Nouveau Club
de Paris- Mars 2008 – 157 pages


La Maison des rencontres

Sibérie, 2004. Tandis que résonnent les rumeurs de la guerre en Tchétchénie, un vieil homme revient sur les lieux de son passé. Au Goulag, où il fut interné pendant 10 ans, même s’il s’était «illustré » dans les rangs de l’Armée rouge, et parmi ses milliers de codétenus, il y avait aussi son frère, aussi idéaliste que lui-même était cynique. Mais un lien les unissait : une femme, qu’ils aimaient tous les deux. Et c’est au camp, à la veille de la déstalinisation, que le destin de ce singulier trio allait basculer, dans un endroit étrange baptisé la Maison des rencontres. Son précédent roman, « Chien jaune », traînait un peu la patte… Pourtant Martin Amis, qui compte au rang des plus grands écrivains britanniques contemporains, a l’art de rebondir en allant, pourquoi pas, tremper sa plume dans de lointains horizons. Il s’offre avec « La Maison des rencontres » un surprenant voyage aux confins de la Sibérie.

La Maison des rencontres de Martin Amis
Éditions Gallimard, 2008

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