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Ben Slimane : première rencontre sur le zajal
Le ministère de la Culture organise, les 6 et 7 mai prochain, en collaboration avec la province de Ben Slimane, la première rencontre de "zajal". Au programme de cette manifestation figure notamment un hommage à Mohamed Chahramane, l’une des figures du théâtre et du "zajal" marocain, avec la participation des artistes Ahmed Tayeb Laâlaj et Abdesslam Chraïbi. Des lectures de zajal, avec la participation des poètes Ahmed Tayeb Laâlaj, Mohamed Chahramane, Mourad El Kadiri, Redouane Afandi et Driss El Messnaoui, et un séminaire sur le thème "Le Zajal : du récit à l’écriture", animé par Hassan Bahraoui, Ahmed Hafed et Mohamed Errachek, sont également au menu de cette rencontre, indique un communiqué du ministère de la Culture. Cette première édition porte le nom du grand parolier et homme de théâtre, Ahmed Tayeb Laâlaj, en signe de "reconnaissance de ses diverses contributions au paysage artistique, en particulier dans le domaine du zajal qui constitue une composante essentielle de la culture nationale". Tayeb Laâlaj, ajoute le texte, est une figure emblématique qui s’est illustrée dans l’action de renaissance et de modernisation d’un patrimoine séculaire, qui regroupe entre autres les arts traditionnels et les quatrains de Sidi Abderrahman El Majdoub. Cette rencontre ambitionne de devenir un rendez-vous annuel qui vise à rendre hommage à l’une des éminentes figures de la création du zajal, indique la même source. Et d’ajouter que "le choix s’est porté cette année sur le poète et homme de théâtre Mohamed Chahramane, un artiste qui puise, depuis sa jeunesse, dans le vécu quotidien et l’imaginaire collectif pour se distinguer dans les domaines du théâtre et de la chanson, notamment avec le groupe Jil Jilala.

Zajal Les 6 et 7 mai
Ben Slimane

Casablanca : conférence sur les derniers
développements au Moyen-Orient
L’Institut français de Casablanca organise le 26 avril une rencontre-débat avec l’islamologue et journaliste libanais Antoine Sfeir, autour de la question toujours d’actualité brûlante  »Le Moyen-Orient au regard de la stratégie politique internationale ». Antoine Sfeir donnera un éclairage sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et abordera notamment la question irakienne au lendemain des élections législatives de janvier 2005. Mais quelle stratégie mondiale derrière tout cela ?, Et l’Europe, que représente-t-elle dans la région du Moyen orient hormis les aides de l’Union Européenne?. Autant de questions qui seront abordées par cet éminent conférencier pour qui  »la bataille culturelle est aussi la clé de la bataille économique et naturellement de la bataille politique ». Antoine Sfeir, qui est à la fois Libanais et Français, est un spécialiste du Proche et Moyen-Orient. Deux fois par année au moins, il se rend dans différents pays de la région et notamment en Irak dont il connaît parfaitement l’histoire mouvementée. Parmi ses principaux ouvrages qui font référence en la matière,  »L’argent des Arabes (Ed Hermé 1992) »,  »les réseaux d’Allah : les filières islamistes en France et en Europe » (Plon 2001), et  »le dictionnaire mondial de l’islamisme », l’année suivante aux mêmes éditions. Antoine Sfeir est le directeur de la Revue  »Les cahiers de l’Orient ». Une revue trimestrielle qui tire à 4000 exemplaires et qui se veut, depuis sa parution en 1986, une fenêtre ouverte sur la Méditerranée, reposant sur une charte rédactionnelle fondée sur la francophonie.  »Le Moyen-Orient au regard de la stratégie politique internationale »

Le 26 avril
L’institut français de Casablanca

Fès : Festival populaire de l’art de la halqa
La première édition du festival populaire de l’art de la halqa et de la littérature orale, se tiendra du 22 au 24 avril courant à Fès, Sous le thème "la Halqa , un outil d’enracinement du patrimoine populaire oral". Initiée par la commune de Fès, en collaboration avec l’arrondissement Fès-médina et l’association "Bonate", cette manifestation, qui aura lieu à la grande place historique de Bab Boujnoud, ambitionne de contribuer à la préservation de la mémoire populaire, la valorisation du patrimoine authentique et la promotion du secteur touristique dans la capitale spirituelle. Le programme comporte des démonstrations artistiques des confréries "Issaoua", "Jilala", "Gnaouas", et "Hmadcha", ainsi que des exhibitions d’acrobatie de la troupe "Oulad Ahmed et Moussa". Cette manifestation, qui a pour objectif de promouvoir l’animation dans la ville, sera également marquée par des spectacles de charmeurs de serpents, de récits des conteurs d’histoire, ainsi que la représentation de pièces théâtrales. La place Boujnoud, un élément phare dans l’histoire de la capitale spirituelle qui s’étend sur une superficie de près de 28.000 m2, est située à la croisée des chemin entre Fès Jdid et Fès El Bali. Elle constitue l’un des prestigieux sites de la médina construit à l’époque des almoravides. Longtemps foyer des marchands ambulants et artère centrale du marché aux puces (joutya), la place fut restaurée depuis deux ans et réhabilitée dans la perspective de maintenir son équilibre et sa pérennité.

Du 22 au 24 avril
Festival populaire de l’art de la halqa – Fès

Francesca Brenda : une colombienne à Marrakech
Après Casablanca où elle a exposé ses toiles, du 17 février au 15 mars dernier, la Colombienne Francesca Brenda par à Marrakech, à la galerie les Atlassides. « Née d’une famille d’artistes, Francesca Brenda s’est passionnée dès son plus jeune âge pour la peinture, héritage de son père. De mère française, elle est élevée à Bogota par sa grand-mère colombienne. Dès son adolescence, elle a pris conscience des violentes contradictions de cette société extrême, et participe aux mouvements destinés à faire évoluer les disparités flagrantes », lit-on dans sa biographie. Quant à son œuvre, les toiles de Francesca Brenda sont entre la figuration et l’abstraction. Ils mettent en scène des personnages qui n’obéissent à aucun critère rigoureux. D’un geste ample, Francesca Brenda s’est éclatée en fait à travers sa peinture de couleurs très vives. Des taches de multiples couleurs : jaunes, bleues, rouges et parfois vert sont venues se mélanger et s’enchevêtrer dans ses toiles de format moyen. Des couleurs qui ajoutent de l’expression aux visages à peine entrevus de ces bonshommes tantôt souriants, tantôt tristes.

Galerie les Atlassides
Du 22 avril au 14 mai
Marrakech

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