Culture

Une invitation à la créativité

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Organisé par l’Université Hassan II Mohammedia, la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M’Sik Casablanca, le programme de la 15ème édition du Festival international d’art vidéo de Casablanca regroupe des projections, installations sonores et multimédia interactives, Animation3D, performances, spectacles, ateliers de formation, rencontres d’artistes et pour la première fois le concours de création vidéo One Minute Meditel lequel deviendra dans l’avenir la véritable pépinière des créateurs en matière d’art vidéo.
Les lieux qui accueilleront ces activités se répartissent entre la Faculté des lettres Ben M’Sik, l’Institut Cervantès, l’Institut français de Casablanca, l’Ecole des Beaux-arts, le complexe culturel Moulay Rachid, le complexe socioculturel Bachar El Kheir Hay Mohammadi, le Carrefour des jeunes de Moulay Rachid, l’Amicale marocaine des handicapés, le Centre social Lahraouiyine et la Maison des jeunes Tit Mellil.
Quant aux ateliers, ils auront lieu à la Faculté des lettres Ben M’Sik, l’Institut Cervantès de Casablanca, l’Institut français de Casablanca, l’Ecole des Beaux-arts de Casablanca, le complexe culturel Moulay Rachid et la Faculté des lettres Mohammedia. Ils sont programmés durant les trois jours du festival de 9h à 13h. L’Espagne propose deux ateliers : «Comment faire la télévision sans faire la télévision» et «Création et intelligence collective», la Syrie deux ateliers : «Objets récupérés» et «L’expérimentation à la création artistique». Le Maroc anime un atelier de montage. Vingt trois pays sont invités à participer à cette édition: le Mexique, la Colombie, le Brésil, l’Equateur, l’Espagne, le Portugal, les Etats-Unis, la Syrie, le Bahrein, l’Iran, l’Irak, la Turquie, le Maroc, la France, l’Australie, la Belgique, la Croatie, la Swaziland, la Slovenie, la Serbie, l’Ukranie, la Thailand et les Philippines. Les participants sont au nombre de 300 dont des artistes, animateurs et bénéficiaires d’ateliers. Les organisateurs prévoient un nombre de visiteurs variant entre 15.000 et 20.000. Cette nouvelle session s’inscrit sous le signe de la refonte. Depuis sa création, le Festival international de l’art vidéo de Casablanca s’était fixé comme but majeur d’être un lieu de création, d’expérimentation et d’innovation, dédié aux étudiants de l’université et par là à la jeunesse marocaine. Un lieu où les jeunes exhibent leurs oeuvres, les partagent avec le public et la critique, mais aussi un lieu où ils viennent pour apprendre à manipuler et à jouer avec les nouvelles technologies. Parmi les invités, l’on retient entre autres, l’artiste syrienne Nisrine Boukhari ayant participé avec ses créations à plusieurs manifestations nationales et internationales. Elle considère que chaque objet présente un nombre illimité d’expressions chez les esprits des téléspectateurs.
Pour Mohammad Aali, également syrien, il s’agit de l’appréhension que l’on se fait des visages,  les visages qui font de chacun des êtres particuliers. Ivan Faktor arrive de la Croatie avec une création présentant un protagoniste n’ayant aucune idée cohérente de lui-même. Tout ce dont il se souvient est d’être lié à une ville où il n’a jamais vécu.
Margarita Becerra Cano (USA) présente U’wa People. Pendant des milliers d’années, les U’wa, une paisible communauté d’autochtones de 5000 personnes, a vécu dans les forêts brumeuses au nord-est de la Colombie, en protégeant ses terres et cultures de l’empiétement extérieur. Maintenant, l’invasion de leur territoire par la compagnie pétrolière américaine et les militaires colombiens soutenus par cette dernière sont en train de mettre en danger la survie de la culture ancestrale des U’wa. Alejandro Otaola Montagne est d’origine méxicaine. Il présente «Fractals», une vision poétique et collage de sons. «With all due respect» est le titre de l’œuvre de Waheeda Malullah (Bahrein). «Un mouvement en vue de libérer mes cheveux ligotés par les chaînes de la tradition islamique ou orientale». Maria Buchner, l’australienne, projette Richard. Une bougie en forme de buste du compositeur Richard Wagner qui brûle au son de sa musique. Bruno Bresani (Espagne) donne à voir «Famille», la raison et la sensibilité, le réel et le sensible. Sao Paulo (Brésil), crée «Eclipses», la lune, la nuit, le cygne et la solitude. Tous ces éléments dans un conte romantique et poétique. Rendez-vous donc du 15 au 19 avril, au festival de la création artistique vidéo.

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