Une passion nommée Casa

Aujourd’hui le Maroc :Que peuvent apporter les communes de Casablanca au festival ?
Rachid Andaloussi : Nous avons demandé aux responsables des complexes culturels des communes de Casablanca d’animer des activités culturelles lors du déroulement de ce festival. Si ces acteurs de la culture peuvent insérer dans leur programme des activités qui adhèrent à notre concept, on leur donne le label festival. Ainsi, ils pourront travailler avec nous pour mettre en branle la ville du 5 au 14 juillet.
Notre premier souci, c’est de pouvoir réussir le festival et d’en faire un rendez-vous annuel pour les Casablancais. Les artistes casablancais seront favorisés. On va éclairer quelques façades des immeubles de la ville. Les gens n’ont pas l’habitude de les voir illuminées, ça les invitera à regarder autrement l’architecture de leur ville.
Qui s’occupe de la sélection des artistes ?
Le comité d’organisation.
Il y a combien de personnes dans ce comité ?
Il y a à peu près 12 personnes. Ce comité est composé d’architectes, d’urbanistes, de critiques d’art, de sociologues, de politiques, de fonctionnaires, d’un chef d’entreprise, d’un inspecteur des finances… Ce comité est représentatif de la société marocaine.
Vous avez une idée des lieux du festival ?
Nous voudrions que ce soit au centre de Casablanca, nous voudrions que ce soit à la Mahkama de Casablanca et au habbous, nous voudrions que ce soit à la Casablancaise. Les lieux insolites et parmi les plus évocateurs de Casablanca ont été pressentis afin de pouvoir surtout les réhabiliter. Nous essayerons ainsi de rapprocher les Casablancais des sites un peu oubliés ou sortis de leur mémoire. Nous voudrions que les gens regardent avec des yeux neufs la ville.
Que représente Casablanca pour vous ?
Casablanca m’habite. Toutes mes pensées s’y développent et lui sont acquises. Casablanca fait partie de ce que je suis. Casablanca m’envahit, et de temps en temps, moi aussi je l’envahis par ce que je peux y construire avec respect et beaucoup de politesse.