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Complexe solaire de Ouarzazate : Une centaine de jeunes formés d’ici fin 2017

© D.R

Une convention tripartite scellée entre Masen, l’OFPPT et Sener

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Les bénéficiaires de cette formation qui se déroulera à Ouarzazate passeront par une fine sélection. Ils devraient ainsi répondre à des critères déterminés.  Une fois choisis, ils seront prêts à travailler sur les centrales Noor Ouarzazate II et Noor Ouarzazate III d’ici la fin de l’année.

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Créer un vivier de compétences performant et adapté à la technologie solaire implanté à Ouarzazate. C’est l’objet de la convention tripartite signée mardi à Rabat entre Masen, l’OFPPT et le groupe d’ingénierie et construction Sener. Cette étape s’inscrit dans le cadre des préparatifs du lancement de la phase d’exploitation des centrales Noor Ouarzazate II et Noor Ouarzazate III. Le partenariat porte dans ce sens sur la formation d’une centaine de jeunes à des métiers divers et variés. La formation est liée notamment à l’instrumentation électronique, la mécanique, la gestion des miroirs et la supervision des champs solaires dans plusieurs nouveaux métiers. Mustapha Bakkoury, président du directoire Masen, a soulevé, dans ce sens, qu’il est essentiel que les ressources humaines puissent capitaliser un savoir-faire et par la même occasion contribuer au développement économique social et local de la région.  Les bénéficiaires de cette formation qui se déroulera à Ouarzazate passeront par une fine sélection. Ils devraient ainsi répondre à des critères déterminés.  Une fois choisis, ils seront prêts à travailler sur les centrales Noor Ouarzazate II et Noor Ouarzazate III d’ici la fin de l’année. Selon Mustapha Bakkoury, l’inauguration officielle de ces sites est prévue au plus tard l’année prochaine. En parallèle, M. Bakkoury dévoile un rendez-vous important.

«Probablement d’ici cette date nous aurons lancé Noor IV qui porte sur la technologie photovoltaïque et qui sera quasi prête au même moment. Nous parlons d’une perspective où la totalité du complexe solaire de Ouarzazate serait prête», révèle le président du directoire de Masen. Pour sa part, Larbi Bencheikh, directeur de l’office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), a souligné que «ce partenariat est une nouvelle occasion pour mettre l’expertise de notre institution au profit des opérateurs économiques nationaux et internationaux. Il s’agit d’une approche au cœur de notre stratégie de développement basée sur l’écoute des attentes des professionnels et le déploiement d’une offre de formation adaptée. Cette convention est d’ailleurs une traduction parfaite de cette approche». Ainsi, les candidats retenus suivront une formation qualifiante d’environ 3 mois à partir d’avril 2017, à l’issue de laquelle ils recevront une attestation de formation sur l’énergie solaire à concentration. Du côté de Sener, Anas Raisouni, directeur du groupe, fait part de sa satisfaction quant à sa  participation à la réalisation du plus grand complexe solaire au monde. Il a par ailleurs souligné que le transfert de compétences et de savoir-faire est un des facteurs de succès des projets énergétiques renouvelables au Maroc. «Cette approche est dans l’ADN de Sener, et nous capitalisons sur une longue expérience dans la formation des communautés locales des pays dans lesquels nous sommes implantés», conclut le directeur de Sener.

Défis à venir 

Au sujet des prochaines étapes pour Masen, Mustapha Bakkoury a souligné:   «Aujourd’hui nous travaillons d’arrache-pied pour que les centrales Noor II et Noor III puissent voir le jour et puissent être réalisées». Le président du directoire de Masen a évoqué les multiples challenges pour l’achèvement de ces centrales solaires: «Nous nous sommes lancé des défis supplémentaires.  Noor II porte sur les mêmes technologies que Noor I. Celle-ci était déjà la plus grande centrale de cette technologie au monde. Par conséquent Noor II sera la plus grande centrale dans la technologie Centrale thermique à concentration (CSP). C’est en soi un défi». Le président du directoire de Masen a ensuite fait savoir qu’il y a d’autres défis qui n’ont pas encore été dévoilés : «nous nous sommes lancé le challenge de dépasser des performances nouvelles, notamment sur l’utilisation de l’eau, particulièrement le stockage». En effet, le stockage est actuellement de 3h sur Noor I, Mustapha Bakkoury a précisé qu’à l’étape suivante ce processus passera de 7 à 8h sur Noor II.  Pour Noor III, Masen vise à atteindre une consommation réduite et de manière très substantielle dans un rapport de 1 à 9, voire 10 heures.

Une marge importante dans la mesure où ces centrales se développent dans des zones où il est important de mobiliser toute l’eau possible pour tous les autres usages susceptibles de contribuer au développement économique de ces régions. Concernant Noor III, Mustapha Bakkoury a expliqué que cette centrale «est dans la famille CSP mais porte sur la technologie «tour», c’est la plus grande tour solaire en développement aujourd’hui au niveau mondial». Ainsi d’autres tours existent, notamment aux Etats-Unis, toutefois elles portent sur 100 méga watts, Noor III portera sur 150 mégawatts. Par ailleurs, le taux d’intégration industrielle envisagé pour Noor II et Noor III dépasse celui de Noor Ouarzazate I (30%), pour atteindre 35 %.

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