Le géant koweïtien des télécommunications Zain a indiqué, lundi, ne pas avoir reçu de nouvelles offres pour ses filiales dans 15 pays africains, contrairement à des informations dans ce sens. «Le groupe veut annoncer qu’il n’y a pas eu de nouvelles offres pour le moment», a indiqué Zain dans un communiqué posté sur le site Internet de la Bourse du Koweït. L’action du premier groupe listé de la Bourse a gagné 10% en deux jours à la suite d’informations sur de nouvelles offres pour ses filiales africaines et sa capitalisation a gagné 1,6 milliard de dollars à 14,6 milliards de dollars. Zain est entré sur le marché africain en 2005 par l’acquisition des opérations de Dutch Celtel pour 3,5 milliards de dollars. Il a ensuite fait des acquisitions au Nigeria, au Soudan et d’autres pays africains. L’année dernière, Zain a entamé des négociations avec des compagnies, dont le français Vivendi, pour céder ses filiales africaines mais ces pourparlers n’ont pas abouti faute d’offres satisfaisantes. En septembre, le Groupe Al-Khorafi, le principal détenteur de Zain, a signé un accord pour céder 46% de la compagnie pour 14 milliards de dollars à un consortium indo-malaisien. L’accord était supposé aboutir dans les quatre mois. Le délai est passé sans annonce de progrès. Les investisseurs affirment cependant que l’accord n’est pas enterré, mais que sa conclusion nécessite plus de temps. Le P-dg de Zain, Saad Al-Barrak, qui a démissionné mercredi, a été derrière le succès international de la compagnie, qui est passée d’un opérateur local avec moins d’un million d’abonnés en 2002 à 72 millions d’abonnés dans 23 pays.