Editorial

Dedans l’auberge

© D.R

Dans notre pays, un choix a été fait depuis plus d’une dizaine d’années de rendre la dette publique essentiellement intérieure pour éviter au pays de tomber sous la merci de créanciers étrangers.

Les générations qui ont vécu les années 80 avec le fameux programme d’ajustement structurel imposé au pays en raison de son endettement, en savent quelque chose. Une dette intérieure nous évite peut-être un scénario similaire au PAS mais pas un renchérissement de la dette qui atteint ces dernières années des niveaux inquiétants même si le gouvernement affirme que le seuil critique est de 65% du PIB et qu’on en est juste à 64% !

Le pire, c’est que le pays s’endette non pas pour investir mais surtout pour financer ses dépenses. Avec la baisse des charges de la compensation, la situation s’améliore un tout petit peu mais nous craignons qu’on ne soit pas sortis de l’auberge. Au contraire, on est en plein dedans…

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