Editorial

Édito

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L’attitude inamicale du patron de l’Istiqlal, Hamid Chabat, pour le ministre des finances, Nizar Baraka, pourtant lui aussi de l’Istiqlal, est désormais confirmée. Les propos tenus par le premier à l’égard du second lors d’une émission diffusée la semaine dernière sur Radio Aswat ne trompent pas : il ne le porte pas vraiment dans son cœur. Au point où il a laissé au chef de gouvernement le plaisir d’être fier de son ministre récemment distingué comme meilleur ministre des finances de l’année de la région Mena par un prestigieux magazine américain. Une telle situation est malsaine voire dangereuse. Car voilà donc un ministre, de surcroît des finances, qui siège dans un gouvernement au nom de son parti mais qui n’a visiblement plus son soutien politique. Or, on le sait, dans ce gouvernement beaucoup de décisions, même si elles sont techniques, sont tellement importantes qu’elles revêtent aussi un caractère politique. En d’autres termes, un ministre avant de prendre de telles décisions doit en référer à son parti d’abord et aux partis alliés aussi. Connaissant les grands et importants chantiers qui attendent M. Baraka et le gouvernement pour l’année 2013, il y a un gros risque de blocage des réformes qui plane et qui ressemblera fortement à une prise d’otage dont le pays n’a vraiment pas besoin maintenant…

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