Editorial

Éditorial

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Le ton est donné. Après l’acte courageux du gouvernement qui a levé le secret sur les agréments de transport, on peut dire qu’une nouvelle page est tournée. Mais l’Etat n’est pas le seul concerné. La transparence, le sens de l’éthique et de la déontologie et l’intégrité doivent être désormais les valeurs de tous. Secteur privé, associations professionnelles, ONG, professions libérales…, nous sommes tous concernés. S’il y a des manquements à l’éthique au sein d’une profession, c’est aux professionnels d’y remédier d’abord. C’est dans ce sens qu’on peut saluer l’initiative de la CGEM qui veut faire une refonte de son statut. Dans le nouveau, on retrouve des conditions draconiennes pour qu’une entreprise puisse adhérer à la Confédération. Tous les autres corps doivent faire de même. Médecins, avocats, notaires, journalistes, magistrats, consultants…chaque corps doit combattre ses propres maux, faire sa propre autorégulation et ce n’est qu’après qu’on peut demander à l’Etat des textes de lois et des dispositions à titre d’appoint.

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