Editorial

Éditorial

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Après une éclatante victoire aux élections du 25 novembre, sa prise de fonction à la tête du gouvernement puis les récentes sorties tonitruantes de certains de ses ministres et enfin le dernier coup médiatique au sujet de l’argent de la campagne électorale, le PJD occupe pratiquement tout seul toute la scène politique depuis des mois. Il est étonnant de voir comment Abdelilah Benkirane, malgré son nouveau poste, arrive à maintenir un équilibre entre ses deux mandats en faisant en sorte, volontairement ou non, que ses activités avec le parti soient plus médiatisées, plus suivies que celles qu’il a au titre de son mandat ministériel. Mais alors où sont passés les autres partis ? Qu’elles soient de la majorité ou de l’opposition, grandes ou petites, les autres formations se sont subitement effacées comme si, encore une fois, il n’y avait plus de vie après les élections. Ce n’est pas forcément une bonne chose ni pour les partis, qui finalement ne remplissent pas leur rôle, ni pour le PJD lui-même qui, à force de monopoliser le paysage, risque de lasser l’opinion publique…

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