Editorial

Fête gâchée

© D.R

La classe ouvrière s’apprête à célébrer ce mercredi la fête du travail. Mais cette année, le 1er mai aura lieu alors que le dialogue social entre le gouvernement et les syndicats est rompu. Même si la tension était perceptible entre les deux parties depuis des mois déjà, la rupture du dialogue représente un tournant dans le mandat du gouvernement en place depuis plus d’une année et demie. Les quatre centrales syndicales qui ont décliné l’invitation du gouvernement reprochent en gros à ce dernier un manque de sérieux dans le traitement de leurs revendications sociales. Aujourd’hui, la situation devient plus compliquée car les syndicats semblent ne plus faire confiance à leurs interlocuteurs dans l’Exécutif. Or, la confiance est un préalable à tout dialogue et à toute négociation. La priorité du moment doit être la reprise du dialogue pour trouver une solution à cette impasse. Vu la conjoncture actuelle sur les plans économique et politique, il serait risqué que la situation sociale aille vers plus de tension.

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