Avec l’ouverture du procès sur les événements sanglants de Gdim Izik, c’est une plaie qui s’ouvre. Les images des corps lynchés par des hordes déchaînées sont encore dans la mémoire de tous les Marocains. Et deux ans après les faits, aucune explication n’existe encore sur l’exécution sauvage de plusieurs éléments des forces de sécurité et de la protection civile et la mutilation ignoble et totalement sauvage de leurs corps. Que justice soit faite aujourd’hui! Les responsables devront répondre de leurs actes et payer très cher leurs méfaits. Paradoxalement, quelques voix s’élèvent aujourd’hui pour faire croire à l’opinion nationale et internationale que les individus arrêtés dans le cadre de l’enquête sur ces événements sont des victimes! Il est vrai que ces personnes ont droit à la présomption d’innocence, mais ces tentatives de «victimisation» transcendent ce droit. Elles constituent même des parasites au procès. L’affaire est aujourd’hui devant un tribunal. Laissez alors la justice faire son travail.