Editorial

Loi de Finances électorale

© D.R

Comme tous les cinq ans, au rythme des élections législatives, le projet de loi de Finances de cette année aura une coloration politique plus prononcée parce que coïncidant avec la campagne des partis et le scrutin d’octobre.

Evidemment, la majorité actuelle ne se fera pas prier pour profiter de ce projet afin d’en faire une de ses cartes gagnantes et peut-être même l’arme la plus redoutable. Il faut attendre la première morasse pour s’en assurer mais il est fort à parier que le projet sera audacieux dans le sens où la coalition actuellement aux commandes voudra promettre au citoyen des mesures très favorables pour l’année à venir. D’un autre côté, il faut s’attendre aussi à ce que l’opposition actuelle fasse tout pour vider le projet de loi de Finances 2017 de tout ce qui peut procurer éventuellement un avantage au camp adverse.

Certes, chaque année l’opposition s’adonne au même exercice, mais en cette année électorale, on aura droit probablement à plus d’agressivité. Sauf que cette démarche peut être à double tranchant parce que l’opposition actuelle peut demain se retrouver aux commandes.

Du coup, elle sera obligée de doser son action de manière à ce qu’elle ne se prive pas de «cadeaux» si elle se retrouve aux affaires en 2017. Dans tous les cas, espérons seulement que l’on ne revivra pas le cauchemar des dernières législatives de 2011 qui avaient retardé de plusieurs mois l’entrée en application de la loi de Finances. La situation actuelle de notre économie ne pourrait pas le supporter…

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