L’été au Maroc cette année sera probablement très chaud. L’évaluation économique du pays par le FMI (Fonds monétaire international), prévue pour le mois de juin, sera déterminante pour la notation et la crédibilité du Maroc à l’international. À quelques semaines de cette date fatidique, la mission du gouvernement paraît très difficile. L’équipe de Benkirane doit faire plus d’effort pour réduire le déficit budgétaire qui s’est fortement approché de 8% en 2012, et faire en sorte de maintenir le déficit public au-dessous des 60% tolérés. Les retouches ne sont donc plus suffisantes pour maintenir l’équilibre des indicateurs macro-économiques. Plus qu’une urgence, les réformes structurelles, notamment la compensation et la fiscalité, sont devenues nécessaires. Dommage qu’on ait gaspillé énormément de temps à hésiter. Il semble que les risques d’un scénario similaire à celui des années 80 soient bien réels.