La méthodologie démocratique tourne-t-elle à la mascarade ? L’effet d’annonce dont a fait l’objet un projet de gouvernement de Abbas El Fassi a eu raison du sang-froid des partis politiques. Il y en a ceux qui ont grimpé aux rideaux comme les Usfpéistes. Et il y a ceux qui ont menacé de prendre le maquis comme les Populaires. Et il y a ceux qui font preuve d’une élasticité métabolique à toute épreuve, qui, ne pouvant agir sur rien, avalent tout — une attitude qui assure la survie en milieu hostile — comme les Rnistes. Deux plaques tectoniques bougent. Celle du gouvernement. Et celle du Parlement où le libre-échange bat son plein. Le point de friction des deux plaques, c’est la Primature. Abbas El Fassi est, déjà, sérieusement secoué lui qui pensait se mettre à l’abri des tremblements de terre en «sous-traitant» habilement – une docilité feinte ? — la composition de son gouvernement. Le résultat ne s’est pas fait attendre. On conteste tout. La qualité des ministrables. Parfois, des repris de justice. La qualité des ministres y compris personnelle. La qualité des ministères. Des costumes trop grands pour des quidams inexpérimentés. Des parachutages politiques farfelus. Des hébergements politiques de même nature. Des candidatures tragi-comiques. Et des partis politiques «rabaissés» qui n’avaient pas besoin davantage d’humiliation.