Elle a beau avoir impacté différents secteurs, la crise n’a pas réussi à avoir la peau du e-commerce qui se porte bien et devrait continuer à engranger des bénéfices dans les prochaines années.
Si Amazon reste le premier vendeur en ligne au monde, et de loin, selon le classement 2013 des ventes en ligne du cabinet d’analyse Internet Retailer publié par le Wall Street Journal le 6 mai 2014, Apple renforce sa place de deuxième.
Par définition, le commerce électronique (ou e-commerce , ou encore vente en ligne) désigne l’échange de biens, de services et d’informations entre les réseaux informatiques, notamment Internet. Globalement, tous les vendeurs en ligne de ce classement ont vu leur chiffre d’affaires progresser. Que ce soient des pures players ou non.
La chaîne de magasins Walmart a ainsi vu ses ventes en ligne augmenter de 30% en 2013. Mais la progression la plus impressionnante revient à Apple. En 2013, la firme à la pomme a réalisé un chiffre d’affaires de 18,3 milliards de dollars en ligne (+24% par rapport à l’année précédente) tandis qu’Amazon a généré 67,8 milliards (+20%).
Mais cette croissance d’Apple s’explique en partie par des facteurs externes. Jusqu’à cette année, Internet Retailer ne prenait pas en compte les ventes de matériels (iPhone, iPad, etc.) effectuées par les boutiques en ligne d’Apple mais uniquement celles de produits dématérialisés réalisés par l’App Store et iTunes.
Autre fait remarquable, si l’on additionne les revenus générés par les dix e-commerçants qui suivent Amazon dans ce classement, le total n’atteint pas le résultat du premier, qui mérite donc bien son surnom de géant de l’e-commerce.