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Berlusconi rappelé à l’ordre par Bush

Désormais, Berlusconi n’a plus de marge de manœuvre vis-à-vis de la Maison Blanche.
Le Premier ministre italien s’est empressé de revenir sur sa décision sur le retrait des troupes militaires de son pays de l’Irak en septembre 2005,  aux risque d’apparaître comme un simple   exécutant de la volonté de ses "influents" alliés,  L’annonce a été officiellement déclarée par le Premier ministre italien, mardi, sur la chaîne publique Rai. En effet, et sous la pression ses alliés Tony Blair et George W. Bush, le chef du gouvernement a progressivement revu sa position dans le courant de la journée de mercredi pour assurer dans la soirée qu’il n’y aura pas de désengagement d’Irak si Londres et Washington s’y opposent. La toute nouvelle décision a porté un sérieux coup à la crédibilité internationale du pays, estime jeudi l’opposition et la presse italienne. "La crédibilité est le bien le plus précieux d’une nation", écrit dans un éditorial de La Repubblica Lucio Caracciolo, le directeur de la prestigieuse revue de géopolitique Limes. "Le ballet de déclarations, d’explications et de mises au point avec lesquelles Berlusconi a annoncé à l’Italie et au monde que nous souhaiterions entamer un désengagement progressif d’Irak à partir du mois de septembre n’a pas bénéficié à la crédibilité de la nation", affirme l’éditorialiste.
"Il annonce, il dément, il confirme, il corrige. Silvio Berlusconi a dit en 24 heures tout et son contraire", écrit le quotidien de gauche Il Manifesto. Les principaux dirigeants de l’opposition ont estimé que ce ballet de déclarations portait atteinte à la dignité et à la crédibilité du pays. "Tout cela n’est pas digne d’un pays civilisé. (…) Le gouvernement doit venir devant le Parlement et dire exactement ce qu’il entend faire avec les militaires italiens en Irak", a affirmé à l’AFP Piero Fassino, secrétaire général du parti des Démocrates de gauche, la principale force de l’opposition.
"On ne peut ni ne doit jouer avec la dignité de notre pays", s’est, pour sa part, indigné le chef de l’opposition et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi. 

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