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Des atouts qui ont besoin d’être valorisés

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Le colloque organisé les 14 et 15 mars  par la Faculté des lettres et sciences humaines d’Oujda en collaboration avec le Conseil provincial du tourisme de Berkane (CPT), le Centre des études et recherches en sciences humaines ainsi que la Commission belge pour le développement, s’est voulu une réflexion sur le développement du tourisme rural en tant que complément du tourisme de masse dans la station balnéaire de Saïdia. A travers les différentes interventions des chercheurs venant d’Algérie, de Belgique et du Maroc, il s’est avéré que l’Oriental dispose d’énormes potentialités de tourisme rural : plages, falaises, montagnes, oueds, vallées et vergers, désert, hauts-plateaux, oasis, histoire et diversité culturelle. En somme, l’ensemble des paramètres nécessaires  pour satisfaire les diverses curiosités touristiques. Seulement tous ces atouts ont besoin d’approches et de politiques qui les valorisent. 
«Ce tourisme doit impérativement participer au développement économique et social des populations rurales par la dynamisation des économies locales, la création d’emplois et la stabilisation des populations», précise l’argumentaire préparé par le CPT.
Les participants ont expliqué qu’il est du devoir de l’ensemble des acteurs du développement touristique de sauvegarder l’environnement et les ressources naturelles dans la perspective d’un développement économique durable, qui vise à satisfaire équitablement les besoins et les aspirations des générations présentes et futures. «Le tourisme rural dans l’Oriental est mal mis en valeur: signalétique insuffisante, manque de prospectus, de centres d’interprétation, peu d’informations sur les circuits possibles, guides/chauffeurs insuffisamment formés, carence des institutions d’information touristique…», a expliqué Mohammed Melhaoui, conseiller en tourisme.  Et d’ajouter : «C’est la raison pour laquelle il reste une des priorités des décideurs politiques car le tourisme rural est l’un des moyens de développement humain, la stabilisation des populations rurales et la lutte contre la pauvreté».
De leur côté, plusieurs enseignants et chercheurs ont mis l’accent sur l’importance de fédérer les efforts des différents intervenants pour valoriser l’ensemble de ces potentialités et résoudre les problèmes liés  aux mauvaises pratiques autour du développement touristique local. C’est le cas pour Serge Schmitz, de l’université de Liège, qui a mis en exergue l’importance d’une approche théorique globale concertée. De même,  Zoulikha Izri, Abdelkader Bezzazi  et  Mohammed Ben Brahim sont respectivement intervenus sur la valorisation des ressources touristiques locales. C’est le cas pour l’arrière-pays de Talsint et la vallée de Zegzel.

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