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Guelmim-Smara : la réhabilitation des oasis va bon train

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Pas moins de 97 ONG, 22 coopératives et 16 jeunes promoteurs – porteurs de projets sont impliqués dans les 200 micro-projets – interventions conventionnés et mis en œuvre sur 21 communes, dont 11 pour la province de Guelmim, 8 pour celle de Tata et 2 pour celle de Assa Zag, dans le cadre du Programme de sauvegarde et de développement des oasis du Sud. Ce programme-phare de l’Agence du Sud dédié à l’intervention sur ces zones et écosystèmes que sont les oasis du Sud vise, en priorité, la préservation, la valorisation des environnements naturels et la sensibilisation des acteurs locaux à la protection de l’environnement avec une action concertée en faveur de la biodiversité et des différentes filières et produits du terroir. Le défi consiste à développer en cinq ans un tourisme oasien et désertique durable, intégré et de qualité, respectueux de son environnement et le mettant en valeur dans l’ensemble de la région Guelmim-Smara. Pour Mohamed Houmymid, le coordinateur national de ce programme réalisé avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), est en train de répondre à toutes les attentes. Selon lui, ce programme a facilité une adaptation progressive de l’approche «Pays des Oasis», pays qui est en train de faire de cette région du Royaume une vraie vitrine du développement durable dans le respect absolu de l’environnement et de montrer qu’il est possible d’inverser la tendance tout en faisant en sorte que tout le monde y trouve son compte. Il s’agit tout simplement de mettre, enfin, l’activité humaine au service de la nature. D’après les explications fournies dans ce cadre, ce programme porte notamment sur le projet d’amélioration de la gestion des déchets solides au niveau de l’oasis de Tighmert (projet oasis propre), la mise en place de structures pour le tourisme oasien durable et d’une bergerie pilote d’élevage Damane, le développement de l’aviculture du terroir et l’aménagement de la petite et moyenne hydrauliques. La mise en œuvre de ce programme intervient pour faire face aux déséquilibres écologiques qui menacent les oasis de Guelmim, l’une des plus grandes oasis du Maroc, notamment la désertification, la dégradation du milieu naturel, la pollution, la prolifération de la maladie du «bayoud» et la régression de la production des oasis. Ce programme a défini, en outre, les défis et les contraintes dont souffrent ces oasis, notamment la salinité des sols, l’érosion et la rareté de l’eau qui engendre la dégradation oasienne. Le taux d’arbres productifs dans ces oasis ne dépasse pas les 40%. Ce programme vise également la préservation d’un système d’exploitation environnemental et durable, la mise en place d’un système vital pour l’agriculture au sein des oasis, et ce, dans le cadre d’une approche participative entre les institutions de soutien, les communes rurales et urbaines, les agriculteurs, la société civile, les femmes et le secteur privé.

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