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Mohamed Bestaoui honoré à Tétouan

© D.R

Grand amoureux du théâtre, Mohamed Bestaoui a fait ses débuts sur les planches. Il a réussi à y faire un nom. Ensuite, il a intégré le domaine du cinéma où il a joué dans de nombreux films. «J’ai passé  beaucoup de temps dans «Le Théâtre d’Aujourd’hui», c’était une belle expérience. J’ai eu par la suite des propositions de jouer dans le cinéma. J’ai pu y interpréter de beaux personnages», a indiqué Mohamed Bestaoui lors d’un point de presse organisé, dimanche 28 mars, dans le cadre du 16ème FICMT. Un hommage a été rendu à cet acteur marocain  lors de cette 16ème édition. Cette distinction constitue un couronnement de sa carrière artistique. Connu pour ses différents rôles complexes et diversifiés, Mohamed Bestaoui a fait ses premiers pas au cinéma dans des films réalisés par Daoud Ouled Essayed. Il a aussi excellé dans l’interprétation de ses rôles dans de nombreux films dont « Adieu forain» et «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi, «Soif» de Saad Chraïbi et  «Tayef Nizar» de Kamal Kamal. Mohamed Bestaoui renoue tant avec le succès qu’avec le réalisateur Daoud Ouled Essayed à travers le long métrage «En attendant Pasolini». Il y incarne le rôle du coiffeur du village désirant, avec sa femme, jouer dans le film de Pasolini. Mohamed Bestaoui qui est connu par le public pour ses rôles de campagnard ou de personne sévère et dure se dit avoir réussi à jouer de nombreux personnages. «J’ai aussi interprété des personnages calmes et doux qui ont plu au public», a-t-il  tenu à rappeler.  En plus de ses rôles dans le cinéma marocain, il a interprété plusieurs personnages aux côtés des grandes stars internationales et dans des grandes productions cinématographiques mondiales. «Je me considère toujours comme un produit marocain. J’aime mon pays et je me retrouve beaucoup plus dans les productions marocaines», a précisé Mohamed Bestaoui. Il a poursuivi que la production cinématographique marocaine n’a rien à envier aux productions égyptiennes et celles dans d’autres pays arabes. Il a souligné que le dialecte marocain ne pouvait pas constituer un handicap pour faire connaître le cinéma marocain à l’étranger. «Comme les Marocains comprennent facilement le dialecte égyptien, libanais, etc. le public dans les autres pays arabes ne peut manquer de volonté pour comprendre notre dialecte», a-t-il affirmé. Cette rencontre a été également une occasion pour aborder les problèmes que vivent les professionnels du cinéma. «Mais je considère que la carte professionnelle dont nous commençons à bénéficier est une grande reconnaissance pour tous les artistes marocains», a fait observer Mohamed Bestaoui.

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