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Souss-Massa-Drâa : La chasse est de plus en plus rationalisée dans la région

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Le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLD) a donné le coup d’envoi à la nouvelle saison de la chasse. Une saison qui s’ouvre avec des conditions fixées d’avance. Les passionnés devraient, donc, respecter les nouveaux dispositifs en matière du genre et nombre autorisés. Notons que le nombre maximal de pièces de gibier que le chasseur peut avoir en une journée de chasse s’élève à quatre perdreaux, un lièvre, cinq lapins, vingt cailles et cinquante tourterelles. Quant au sanglier, le chasseur peut avoir une unité au cours d’une battue. La nouvelle saison de la chasse a été annoncée, cette période, avec l’adoption d’un nouveau jeu de chasse. Il s’agit de la mise en réserve permanente de 358.800 ha et 1.085.494 ha, pendant une période de trois ans. Le HCEFLD a renforcé, à cette occasion, les dispositifs de contrôle en organisant une session de formation au profit des gardes-chasse bénévoles. Ainsi, il s’agit d’informer ces gardes sur les nouveaux dispositifs de la législation régissant cette pratique et la mise en place de moyens de coordination efficaces entre les gardes forestiers et les chasseurs. L’objectif étant de combattre le braconnage. La chasse qui constitue une des passions au niveau de la région de SMD est aujourd’hui pratiquée par plus de 2.000 chasseurs nationaux sans oublier les touristes cynégétes dont le nombre s’élève à peu près à 500 touristes. La région de SMD a toujours été connue pour ses terrains vastes et riches dont la région d’Anzi, Aït Baha, Tafraout, Taliouine et Imouzzer. Cependant, la sécheresse qui s’est installée au cours de ces dernières années a eu beaucoup de répercussions sur le développement cynégétique au niveau de la région d’où la nécessité aujourd’hui de respecter les règles de cette pratique. L’adoption des programmes d’aménagement cynégétique et la gestion des espaces ont permis dans ce cadre de contourner le problème et d’apporter une contribution quant à la préservation des espèces au niveau de la région. Rappelons, dans ce cadre, le dispositif d’amodiation du droit de chasse qui a été mis en place. En effet, celui-ci permet de développer la chasse tout en assurant la protection et la reproduction du gibier, ainsi que la rationalisation de cette pratique.
Pour l’un des passionnés de la chasse : «le chasseur sent le besoin de préserver la nature et la reproduction pour la continuité de cette pratique. Ils nous est arrivé de sortir pour la chasse à des périodes difficiles et ne pas chasser parce qu’on sentait la rareté de certaines espèces», annonce-t-il. Au niveau de la région, la chasse est aujourd’hui un nouveau vecteur économique permettant aux habitants locaux de gagner un peu d’argent en travaillant en tant qu’accompagnateurs des chasseurs, on les nomme «Baraha». Une appellation qui émane des sons qu’ils émettent pour faire sortir les gibiers de leurs cachettes.

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