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Tanger : Casabarata ravagé par un incendie

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Après le grand incendie qui avait ravagé, il y a plus de deux ans, la Joutia de Casabarata, un autre s’y est déclaré, vendredi dernier, dans la partie réservée à la vente des meubles d’occasion. Selon le président de la Ligue des vendeurs des anciens meubles et autres articles d’occasion à la Joutia de Casabarata, Driss Karouk : «aussitôt informé par mon frère de cette catastrophe, j’ai avisé les autorités et la Protection civile qui sont arrivées tout de suite au marché».
Cet incendie qui s’est déclaré vers 18 h a détruit «entièrement ou partiellement trente et une baraques. Nous avons suivi une stratégie visant à préserver la vie humaine et ne pas laisser le feu se propager dans des maisons avoisinantes ou dans d’autres commerces. Nous avons mis moins de deux heures pour éteindre le feu. Nous avons entrepris par la suite les opérations de déblai qui ont duré sept heures», a déclaré à ALM le commandant régional de Tanger- Tétouan de la Protection civile, Abderrahim Kabbaj.
Les responsables et commerçants de Casabarata qui compte 500 commerces, ont eu peur que cette catastrophe prenne de l’ampleur et atteigne celle du précédent incendie survenu en janvier 2007. Par ailleurs, des services de trois casernes de sapeurs-pompiers de la ville ont conjugué leurs efforts pour éteindre le feu. Ils ont été aidés peu de temps après par des sapeurs-pompiers d’autres casernes situées à Asilah, Larache, Tétouan et l’aéroport Tanger Boukhalef.
Des gens qui se trouvaient aux alentours se sont montrés solidaires avec les commerçants sinistrés. Ils les ont aidés à évacuer leurs marchandises avant que le feu ne se propage dans leurs locaux.
Contrairement au précédent, la cause de ce dernier incendie a été vite identifiée. Les travaux de soudure effectués dans un nouveau local ont été à l’origine du feu. «Le propriétaire a choisi le vendredi, jour du repos hebdomadaire, pour faire ces travaux. Des étincelles ont déclenché le feu qui s’est rapidement propagé dans d’autres locaux», selon des témoignages concordants.
Les commerçants sinistrés ne savaient plus à quel saint se vouer. Ils ont tout perdu. Ils demandent aux autorités de les aider pour reconstruire leurs locaux. C’est le cas de Abdelaziz Riani qui a déclaré : «Je viens de tout perdre, alors que je n’ai pas encore remboursé mes dettes. Je risque de me retrouver dans la rue avec mes enfants et ma mère».

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