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Laâyoune : Des efforts continus pour la mise à niveau de l’élevage

Ils sont plus de 6000  éleveurs qui pratiquent cette activité, qui est essentiellement à caractère nomade, mais qui tend vers la sédentarisation autour des oasis et des grandes agglomérations urbaines. Dans le sud  du Royaume,  ce secteur  est dominé par les dromadaires dont l’effectif s’élève à 140.000 têtes ; soit 67 % du cheptel national. Les autres espèces animales sont également représentées au niveau de la zone avec près de 380.000 têtes de caprins, 300.000 têtes d’ovins et 1.100 têtes de bovins. La zone dispose également  de 30 unîtes avicoles. La domination de cette activité est justifiée par le savoir-faire traditionnel et ingénieux des  éleveurs, ayant acquis une solide expérience.
Compte tenu de l’importance  de ce secteur, deux  principaux programmes ont été  mis en place et qui ont porté sur le développement de l’élevage, le premier porte sur la couverture sanitaire du cheptel, et ce  premièrement en assurant  la réalisation des campagnes de prophylaxie contre les maladies contagieuses de toutes les espèces animales pour un coût de 800.000 dirhams  par an. Aujourd’hui,  le taux de couverture vaccinale est de  60 à 70 %. Deuxièmement, à travers la  lutte contre les maladies parasitaires internes et externes, essentiellement au profit de l’élevage du chameau avec un taux de couverture de 60 %, le coût moyen est 2,8 millions de dirhams  par an.  Troisièmement, le contrôle de salubrité des produits d’origine animale (viande, lait, et produits de la pêche), le  coût moyen annuel de ces opérations est de 800.000 dirhams. L’autre programme porte sur l’exécution de programmes d’envergure de sauvegarde du cheptel à travers la création, l’aménagement et l’équipement de 580 points d’eau pour un montant de 70 millions de dirhams. Par ailleurs, la zone est dotée de 44 camions-citernes avec leurs moyens de fonctionnement nécessaires. Ils sont renouvelés périodiquement pour assurer le transport de l’eau pour l’abreuvement du cheptel. Aussi, la prise en charge par l’Etat des frais de transport de l’orge pour l’alimentation du cheptel pour une quantité moyenne de 400.000 Qx par an, avec un  coût moyen annuel de 20 millions de dirhams.
Ces efforts portent sur l’aménagement des terrains de parcours sur une superficie de 7.350 ha et la construction de 163 citernes pour un coût global de 15,6 millions de dirhams.  Ainsi que la promotion de l’élevage du dromadaire à travers l’organisation de foires d’élevage et l’octroi de primes aux éleveurs, en moyenne 4 concours par an pour 400.000 dirhams. Ces es projets réalisés permettront certainement de mobiliser davantage les potentialités dans la région, valoriser leurs produits, notamment en renforçant la reconstitution des troupeaux et l’amélioration de la production.
Toutefois, certains éleveurs de la région souffrent d’un certain nombre de contraintes dont les principales sont un climat saharien caractérisé par une pluviométrie faible, niveaux de production  relativement faibles, terrains de parcours souffrant de dégradation souvent avancée.

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