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Touria Hadraoui, le melhoun au féminin

Touria Hadraoui première femme marocaine à interpréter un genre musical réservé aux hommes, la chanteuse fut aussi enseignante, journaliste et écrivain. Elle chante , pense, respire et parle en arabe. L’arabe maghrébin, bien sûr, qui existe dans toute sa splendeur dans les vieux poèmes du melhoun, que Touria Hadraoui fait revivre à merveille. Mais aussi l’arabe dit classique, tel qu’il continue à se pratiquer de Bagdad à Beyrouth et au Caire.
La chanteuse de Casablanca a consacré sa vie universitaire aux grands philosophes arabes de l’Age d’or islamique, ce qui donne le temps et l’envie d’épouser l’âme d’une langue, aussi sophistiquée soit-elle.  Le monde du melhoune a attiré Touria Hadraoui vers lui, après de longues années de perception et d’amour.
Ce genre musical lui-même, né au IXe siècle dans les oasis du sud marocain pour se développer au sein des corporations des artisans des vieilles villes (Fès, Marrakech, Meknès).  Elle sera accompagnée  du guitariste espagnol Jose Acedo Morales, dans un voyage de souvenirs communs de l’Andalousie, un dialogue musical d’amour et d’attraction mutuelle.

Casablanca – Le jeudi 4 octobre
au théatre Cervantes à 21h



Exposition de Abbès Saladi

Le peintre autodidacte qui occupe une place à part au Maroc, Abbès Saladi a poursuivi des études de philosophie à l’université de Fès avant de consacrer sa vie à la peinture qu’il vendait au début de sa carrière à la place de jemaa E fna. Une vie malheureuse, de solitude ,de silence de rudes épreuves, a forgé une personnalité fragile, il a dû interrompre définitivement ses études pour être hospiatlié au centre psychiatrique Errazi de Salé. Douloureuse et fructueuse, si on peut décrire cette tranche de sa vie, car c’était dans la solitude et l’isolement de l’hôpital qu’il découvre sa destinée d’artiste. ses œuvres sont un univers de silence et de fatalité,un air de captivité dans les tableaux de Saladi, issues de la solitude et de la maladie le parcours singulier de cet autodidacte visionnaire, qui fascine par l’étrangeté de son imagination, la  précision  du trait, la profusion des détails à la subtilité des tons.

Du 22 septembre au 10 novembre
à l’Institut français de Marrakech



Concert :  Piano et trio Luth

La  Casa Del Arte avec le partenariat de la Direction régionale du Ministère de la Culture de Casablanca organise un concert de  piano et de luth. Avec la concertiste pianiste Trân Thi Hông Minh Récital de Chopin, Bach, Schubert, Rachmaninoff, Smetana. Trio Luth avec Abdelilah El Barhmi, Mostapha Amelky et Noureddine Ozzahr.
Leur interprétation est caractérisée par un style de jeu collectif, basé sur les techniques de coordination d’harmonie et de polyphonie après avoir longtemps étudié les différents styles des luthistes marocains, à l’instar de l’école turque ou irakienne.

Le 5 octobre au Complexe
culturel de Sidi Belyout à 21h


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