ALM : Votre agence s’apprête à lancer la première édition de la Star Academy Maghreb. Quels seront les temps forts de cette émission-évènement ?
Nabil Karoui : La Star Academy Maghreb promet beaucoup de surprises. Après les sélections des candidats et la construction du Château à Tunis où auront lieu les épreuves, nous avons désigné la directrice de l’Académie. Il s’agit de la Tunisienne Khadija Lemkecher. C’est une assistante réalisatrice qui maîtrise bien le domaine de la production. Autre surprise du cru de la première Star Academy Maghreb c’est le choix de l’hymne de la Star Ac. Nous avons opté pour une chanson marocaine des années 70. Nous allons annoncer le titre de la chanson dès la première semaine de février.
Pourquoi avoir choisi une chanson marocaine et non pas un titre d’un autre pays du Maghreb ?
Nous considérons que la chanson marocaine est très belle. Elle s’adapte parfaitement bien à l’hymne de la Star Academy. En faisant sa recherche, le comité de pilotage est tombé sous le charme de cette chanson. Elle correspond parfaitement bien à l’esprit de cette émission. Aucun titre algérien, ni tunisien ou algérien n’a répondu aux critères de choix pour la réalisation de l’hymne de la Star Academy.
A quel stade en êtes-vous dans les préparatifs du lancement de cette émission qui était prévue en janvier ?
Actuellement nous atteignons la dernière ligne droite. Nous sommes à la dernière étape des préparatifs. Les candidats ont signé les contrats. Pour l’instant nous ne pouvons pas annoncer leurs noms vu que nous en gardons l’exclusivité jusqu’au lancement du premier prime. Tous les candidats ainsi que leurs familles respectives sont également tenus par une clause de confidentialité. Il ne doit y avoir aucune fuite. Il y a en tout 14 candidats, dont quatre sont marocains : trois filles et un seul garçon.
Vous avez acheté les droits de la Star Academy chez la société hollandaise Endemol. Quelles ont été les conditions imposées pour pouvoir reprendre leur concept ?
Nous avons signé un contrat avec la société Endemol. Nous devons respecter le format de la Star Ac d’origine. Ce sera absolument le même concept. Les épreuves sont les mêmes. Durant trois mois et demi, quatorze académiciens étudieront le chant et la danse, sous la direction de professeurs maghrébins talentueux, pour devenir de véritables stars en perfectionnant leurs voix et leur présence scénique. De grandes stars soutiendront les candidats pendant les quatorze semaines de production. Chaque vendredi comme c’est le cas des autres Star Ac, les candidats vont animer les primes. Ils chanteront devant un jury composé de plusieurs artistes maghrébins.
Nous avons établi un accord de collaboration avec la Star Academy de France. Nous sommes en contact avec la directrice Alexia Laroche Joubert qui nous a donné plusieurs conseils. Cela va nous aider à lancer la premièrre année de la Star Ac. C’est notre façon de trouver du soutien pour démarrer en force et pour pouvoir par la suite maintenir un très bon cap. Cependant, nous avons quand même une grande latitude dans la mise en scène de cette émission. Les téléspectateurs vont donc retrouver la culture du Maghreb. Ils pourront s’y projeter. Et c’est le but même de cette Star Ac.
Dans vos discours, vous parlez souvent de l’union du Maghreb à travers les médias. Est-ce que vous y croyez réellement ?
Nous sommes effectivement très conscients du fait qu’il y a d’autres moyens pour sceller l’union entre tous les pays du Maghreb. Si la politique n’a pas réussi à le faire, les médias et la culture peuvent réussir ce pari. C’est pour cette raison, qu’au sein de notre entreprise, nous favorisons plusieurs évènements qui mettent en valeur nos pays du Maghreb.
La chaîne Nessma TV fait partie des produits qui vont dans ce sens. C’est une chaîne télévisée qui va privilégier la culture du Maghreb. Des groupes marocains, tunisiens, algériens et libyens seront produits par cette chaîne. Elle a déjà commencé à émettre ses tests sur les satellites Nile Sat et Arab Sat.