Culture

Une soixantaine d’artistes exaltent l’amour dans tous ses états à Bab Al Makina

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Féérique ! Ainsi était, vendredi 7 juin, l’ouverture du 19ème Festival des musiques sacrées du monde à Fès marquée par la présence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma qui a été vivement fascinée par ce spectacle inaugural. Un show qui a puisé ses sources dans les cultures arabe, andalouse et amazighe, entre autres, pour exalter la passion dans tous ses états.

Dotée de l’appellation «L’amour est ma religion», cette création, interprétée par une soixantaine d’artistes, est inspirée du recueil «L’interprète des désirs» d’Ibn Arabi qui l’a dédié à un personnage féminin appelé «Nidham» qui signifie en espagnol harmonia. «C’est cette harmonie qui exprime l’esprit de l’Andalousie», explique Faouzi Skali, directeur général de la Fondation Esprit de Fès, initiatrice du festival qui se tient sous le thème «Fès l’Andalouse» et se poursuit jusqu’au 15 juin.

Aussi cette harmonie était bien reflétée dans le spectacle inaugural qui était constitué de 5 séquences composées par Abdeslam Khalloufi avec la coordination d’Abdallah Ouazzani entre autres et mises en scène par Andres Marin.
La 1ère a été amorcée par ce metteur en scène qui a interprété une danse sur cheval en battant des ailes de pigeon sur des rythmes de flamenco afin d’exprimer la conquête de l’Andalousie.

La 2ème séquence a été marquée par l’amalgame de chants arabo-andalous et amazighs par les chanteuses Cherifa, Amina Allaoui et Carmen Linares. S’en est suivi un 3ème passage où l’habitué au festival, Marouan Hajji, a chanté en duo l’amour profane en se glissant dans la peau d’un prince almohade pour exprimer sa passion pour une poétesse andalouse interprétée par Zineb Afilal. A ce propos, M. Skali a précisé, lors d’une conférence de presse précédant le spectacle, qu’en intégrant un tel passage, la création revêt la forme d’un opéra.

La 4ème partie du show a été l’occasion pour le public de prendre du plaisir à écouter la musique flamenco accompagnée des chorégraphies d’Andres Marin. Cette séquence, appelée l’amour-passion, a également connu la participation de la chanteuse espagnole La Macanita qui a exalté l’amour divin en chantant «La Ilaha illa Allah» en arabe. Quant à la dernière séquence, elle a été consacrée aux chants soufis par une troupe de Hadra et au Samaâ par les grands maîtres de cet art notamment Mohamed Bajeddoub, Abderrahim Souiri et Saad Temssamani, entre autres, qui ont émerveillé et le public et SAR la Princesse Lalla Salma. D’ailleurs, Son Altesse Royale les a vivement applaudis à la fin du spectacle.

Chose qui a incité Abderrahim Souiri à lui lancer de la scène : «Que Dieu vous donne longue vie Princesse !» 

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