Au-delà de la banque

Les patrons et représentants de pas moins de 36 institutions financières et bancaires parmi les plus prestigieuses du continent africain se retrouveront à Marrakech pour une rencontre sous la houlette du World Savings and Retail Banking Institute qui rassemble 6.400 institutions financières à travers le monde. La rencontre était programmée depuis longtemps mais le hasard du calendrier a voulu qu’elle se tienne concomitamment avec la grand-messe de la finance de développement sous le lead de la Banque mondiale et du FMI. Ces derniers ont consacré, durant leurs Assemblées annuelles, une large part des discussions à l’un des leviers principaux du développement humain, à savoir l’inclusion financière qui ne peut être portée et matérialisée sur le terrain que par lesdites institutions financières et les banques. Une banque comme Al Barid Bank, la banque postale, qui accueille cette rencontre africaine, est bien placée pour connaître le caractère de service public que peut revêtir sa mission au-delà de son statut de banque. C’est tout aussi valable pour le Crédit Agricole et, de manière plus large, tout le secteur bancaire. L’extension de la couverture géographique par les services bancaires et financiers ne doit pas répondre exclusivement aux impératifs de business et de rentabilité.