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École universelle

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Les chiffres récemment publiés par le HCP au sujet des dépenses des ménages marocains pour la scolarité de leurs enfants viennent rappeler une fois de plus l’existence de plusieurs enseignements à plusieurs vitesses.

Pour un enfant scolarisé dans le public, la dépense moyenne du ménage est d’environ 1.000 DH. Cette dépense est multipliée par plus que 7 quand il s’agit d’établissements privés. Pour autant, ceci ne signifie pas forcément que les familles optant pour l’école privée font partie des catégories les plus aisées.

L’attractivité de l’enseignement privé malgré son poids financier sur les budgets des ménages est la preuve que ce que recherchent le plus les familles c’est probablement la qualité et la performance. Même si cela doit peser lourd. Cette attractivité du privé s’est nettement développée au fur et à mesure que l’école publique a régressé durant des décennies.

Tout cela résume, in fine, le plus grand dilemme auquel doit répondre la réforme de l’enseignement : l’école est un service universel qui doit répondre à des standards de qualité unifiés et donner les mêmes chances à tous les apprenants indépendamment des moyens investis par les familles mais en même temps proposer des variantes adaptées aux besoins et souhaits des uns et des autres.

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