La gouvernance publique est un tout dans lequel la gestion à l’échelle territoriale est l’un des éléments centraux.
La ville, la commune, le douar et le quartier sont la principale interface entre les politiques publiques et le destinataire final de ces politiques qui n’est autre que le citoyen. S’il n’existe pas de courroie de transmission entre la gestion centrale nationale et le niveau territorial, même les meilleures politiques publiques se trouvent handicapées et leurs effets réels sur la population diminués. Pendant longtemps, une des énigmes qui turlupinait les analystes a été de savoir pourquoi les performances de l’économie, la bonne santé des finances publiques, les réformes au niveau social ne se reflétaient pas pleinement voire pas du tout dans le quotidien du citoyen lambda. Il est par ailleurs naturel et logique que les partis à qui les Marocains ont accordé leur confiance soient ceux-là mêmes qui seront confrontés demain à la gestion publique sur le terrain.
D’où l’importance donc que l’architecture et les équipes élues au niveau des régions, des villes et des communes s’inscrivent dans le prolongement du niveau national, notamment de la majorité gouvernementale et parlementaire. De la cohérence enfin en matière de gouvernance.