Editorial

Edito : Mise en cohérence

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Formée en décembre 2019, la Commission spéciale sur le modèle de développement travaille donc depuis presque neuf mois.

Elle devait initialement rendre sa copie en juin mais au vu du retournement spectaculaire de la conjoncture à cause de la crise sanitaire, il était nécessaire de lui accorder plus de temps. D’un côté à cause de la perturbation du processus due au confinement mais surtout aussi pour permettre aux membres de ladite commission d’intégrer dans la vision proposée tous les enseignements intéressants et incontournables de l’épisode Covid-19.

A trois mois de la nouvelle échéance, le rapport devant être rendu en décembre prochain, la commission devrait en ce moment et en toute logique disposer de l’ossature principale du nouveau modèle. Les trois mois qui restent devraient être consacrés au travail de compilation et de mise en forme. Mais entre-temps, un autre processus important se déclenchera, à savoir le projet de loi de Finances 2021. En décembre, au moment où le modèle devrait être dévoilé, la loi de Finances 2021 sera bouclée, validée et votée.

Du coup, la question qui se pose d’elle-même : quid de l’articulation et de la mise en cohérence entre un nouveau cadre général des politiques publiques qu’est le nouveau modèle et une loi de Finances qui, elle aussi, est la traduction de ces mêmes politiques publiques? Qu’arrivera-t-il si cette loi de Finances ne s’inscrivait pas dans la nouvelle vision ? Faudrait-il s’attendre à une autre loi rectificative en 2021 qui, de surcroît, sera une année électorale ?

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