Editorial

Petit bonjour

Messieurs votre statut est avancé. Ce ne sont ni des épousailles, en bonne et due forme, ni de banales fiançailles avec leur statut éthéré. Notre statut, à nous, avec l’UE sera, probablement, ce que le PACS est au mariage notamment en France. Plus que les fiançailles ou le concubinage, et moins que le mariage. Mais avec des droits substantiels et une reconnaissance publique et institutionnelle. Taïeb Fassi Fihri a raison de préciser : «Il y a incontestablement un espace qu’il s’agit de conquérir et ce, jusqu’à la réalisation du principe : on partage tout sauf les institutions, sauf l’adhésion.» Ce qui est en jeu, c’est d’arrimer notre pays à un espace d’échange important qui se veut cohérent et structuré. Les exigences de la croissance, de la mise à niveau de notre économie, de la modernisation, et de la démocratisation ne peuvent se réaliser que si elles sont formulées dans un agenda et dans un cadre contraignant mais librement choisi. Si nous satisfaisons aux critères de convergence, sur le plan économique; et  si nous répondons, en même temps, aux critères dits de Copenhague, sur le plan politique, cela voudra dire que notre pays est tiré d’affaires — adhésion ou pas. Il faut que ces efforts, justement, de convergence globale soient actés, reconnus et soutenus dans un accord inclusif, inédit et original. Voilà, par exemple, un projet de société pour ceux qui en chercheraient un.

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