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En ouverture de la grand-messe de la finance mondiale à Marrakech, lundi 9 octobre, le FMI a tenu à présenter un ouvrage intitulé «Le Maroc en quête d’une croissance plus forte et inclusive» (Morocco’s quest for stronger and inclusive growth).

Dans cet ouvrage, une trentaine de chercheurs et d’experts de haut niveau et de renommée mondiale, dont quelques noms marocains aussi, a littéralement disséqué le modèle marocain et l’évolution du Maroc sur le plan économique et social durant les 30 dernières années comme il ne l’a presque jamais été.

Au-delà de la multitude d’observations faites par les auteurs de l’ouvrage, démonstrations et précisions scientifiques à l’appui et en dehors des conclusions des uns et des autres selon les thématiques traitées, de cette radioscopie chirurgicale, l’équipe d’experts est sortie avec deux constats qui font presque l’unanimité. Ainsi, il semble se dégager deux faits majeurs.

Le premier constat est que la trajectoire économique et sociale du Maroc sur les deux ou trois dernières décennies est impressionnante et se situe au-dessus de la moyenne régionale (MENA), voire se rapproche par moments de celle de groupes de pays de niveau supérieur, comme l’OCDE. Cette trajectoire faite de réformes et d’évolutions a permis au Maroc de signer des performances plus que respectables et de faire preuve d’une résilience remarquable aux chocs exogènes qui ont été nombreux et répétitifs depuis 2008.

Cette résilience ayant été possible grâce à des réformes engagées longtemps avant l’arrivée des mauvais cycles, et c’est là le deuxième constat, le Maroc, au regard des grandes ambitions qu’il affiche et des défis aussi, est aujourd’hui dans l’obligation de rester sur la même logique d’anticipation et de lancer une nouvelle génération de grandes réformes. Tout comme il y a 20 ans, il se trouve justement que le Maroc n’a pas attendu et a déjà lancé, depuis deux ans, de grands chantiers structurants comme la généralisation de la protection sociale, la réforme de l’éducation, la transformation industrielle, la transition énergétique ou encore la réforme du cadre de l’investissement, sans oublier la refonte fiscale et celle des finances publiques, le tout avec en arrière-plan le Nouveau modèle de développement. Comme au début des années 2000, le Maroc anticipe déjà les évolutions et se projette au-delà de 2030 pour une croissance forte, pérenne, durable et surtout inclusive.

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