M. Alonso, qui s’exprimait devant le Sénat espagnol, a rappelé que "le projet SIVE nécessite cette année une dotation de presque 23,8 millions d’euros (soit 46,19 % de plus que l’année précédente), ce qui permettra d"’atteindre le double objectif de contrôler l’immigration irrégulière, qui s’effectue par embarcations, et d’agir rapidement devant des situations d’urgence pour sauver des vies humaines", indique un communiqué du Ministère espagnol de l’intérieur parvenu à la MAP.
Le ministre espagnol de l’Intérieur était interpellé lors de cette séance par le Sénateur de la Coalition Canarienne pour Tenerife, Ricardo Melchior, au sujet de l’afflux massif d’immigrants subsahariens sur les côtes de l’île.
Trois pirogues ont débarqué un total de 130 subsahariens ces trois derniers jours au sud de Tenerife et à l’île d’El Hierro, rappelle-t-on.
Le ministre a, en outre, assuré que dans l’attente de terminer les études relatives à ce projet et de déterminer les nouvelles zones côtières où devra être installé le système, l’Espagne a déjà envoyé à l’île de Tenerife une Unité Mobile équipée de "capteurs radars" et a prévu d’envoyer, prochainement, une autre unité à cette île.
Le responsable espagnol a rappelé que le SIVE fonctionne déjà à Fuerteventura, qui dispose de stations de capteurs fixes, soulignant que dans les investissements prévus pour cette année, l’on compte déployer à Lanzarote un nombre semblable d’installations fixes avec des frais approximatifs pour cette année de 3,67 millions d’euro, et entamer également le déploiement de ce système dans l’île de Grande Canarie courant 2006 d un million d’euro (sur des frais totaux de quelque 5,3 millions d’euros).