Dans un communiqué, les ministres ont «loué» l’initiative saoudienne pour la paix au Proche-Orient et décidé d’oeuvrer pour lui «assurer le soutien de la communauté internationale (…) afin de permettre aux pays arabes et à Israël de coexister et donner aux futures générations un avenir sûr, la prospérité et la stabilité».
Le CCG devrait proposer au sommet arabe de Beyrouth d’adopter « un plan arabe de paix, basé sur l’initiative du prince Abdallah et les résolutions de l’ONU », a déclaré le ministre omanais des Affaires étrangères, Youssef ben Alaoui ben Abdallah, dont le pays préside le CCG. Lors de la séance d’ouverture, il a ajouté que l’initiative du prince Abdallah confirmait «la volonté des Etats arabes de parvenir à une paix durable au Proche-Orient ». Elle est venue «soutenir la lutte du peuple palestinien et les efforts politiques au plan international » au moment où les Palestiniens affrontent « des circonstances difficiles dans leur lutte pour la libération de leur terre et l’établissement de leur Etat avec Al-Qods pour capitale », a-t-il ajouté.
Critiquant Tel-Aviv pour sa répression de l’Intifada, il s’est dit convaincu que « les agissements de ce gouvernement d’extrémistes israéliens le conduiront à un échec cuisant ». La proposition saoudienne, lancée le 17 février, prévoyait « une normalisation complète » des relations entre pays arabes et Israël, contre un retrait israélien total des territoires occupés depuis 1967. Mais Riyad a modifié la formulation de son offre, à la demande de Damas, pour proposer à Israël « une paix globale » et non plus « une normalisation complète », au terme d’une réunion ministérielle à la Ligue arabe, dimanche au Caire.