Société

Esclavage à Tindouf : Une ONG américaine dénonce

Cette pratique a été dévoilée par les deux journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Falshow, à la suite d’un reportage réalisé à Tindouf. Se fondant sur les résultats du travail des deux reporters australiens, le Comité américain a souligné que « les violations des droits humains dans les camps de Tindouf sont endémiques». Partis à Tindouf initialement pour réaliser un film documentaire sur les échanges de visites des familles séparées, les deux journalistes ont découvert que le droit de visite était dénié à quelque 7.000 Sahraouis d’origine africaine car ils portaient des surnoms arabes sahraouis.
Les habitants des camps ne voulaient pas discuter de cette question, mais un pensionnaire des camps a pu finalement braver le black-out imposé dans les camps en expliquant que les Sahraouis d’origine africaine avaient ces surnoms car ils étaient «la propriété, les esclaves d’autres réfugiés», rappelle le Comité américain.

Articles similaires

SociétéUne

Politique du genre : We4She poursuit son lobbying pour l’égalité en entreprise

Les membres de We4She tous unis pour casser les stéréotypes qui freinent...

SociétéUne

Plus de 1500 participants en conclave à Marrakech

Le 34ème Congrès international de santé au travail, qui se tient à...

SociétéUne

Les barrages du Maroc remplis à hauteur de 32,62% à la date du 29 avril 2024

La situation hydrique du Maroc reste toujours inquiétante. Certains barrages affichent des...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux