Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique a appelé la famille de l’enseignement « à placer l’avenir de l’élève au-dessus de toute considération et à poursuivre sa mobilisation en vue de faire aboutir la réforme ».
Cet appel a été lancé dans un communiqué publié par le ministère en réaction à l’appel lancé par une centrale syndicale pour observer une grève nationale les 7 et 8 décembre à cause du « non-respect par le ministère de l’accord sur le dialogue social conclu le 28 janvier 2004, notamment ses engagements à régler la situation financière de la promotion exceptionnelle des promotions de 2000, 2001 et 2004 ». Dans ce communiqué, parvenu dimanche à la MAP, le ministère affirme « avoir accueilli avec étonnement cette position contradictoire et ambiguë et qui fait fi du bilan des réalisations accomplies en collaboration avec les partenaires sociaux ».
Le ministère rappelle à ce propos avoir mené avec ce syndicat un dialogue le vendredi 3 décembre sous la présidence du secrétaire général du département de l’Education nationale qui a été consacré à l’examen des doléances par lesquelles le syndicat avait justifié son appel à la grève, ajoutant que ce dialogue s’est déroulé « dans un climat de transparence ». Le communiqué a énuméré l’essentiel des revendications du syndicat qui ont été satisfaites par le ministère et qui portent en particulier sur la promotion au choix pour l’année 2002 au profit de 5467 fonctionnaires, la promotion par voie de concours professionnels pour l’année 2003 au profit de 8500 fonctionnaires, la promotion exceptionnelle pour les années 2000, 2001 et 2002 automatiquement après la promulgation du dahir l’organisant en date du 4 mai 2004 et la tenue des examens professionnels pour l’année 2004 au cours du mois de novembre dernier prévoyant la possibilité de promotion de plus de 11.000 fonctionnaires. Ce bilan réalisé au profit de la famille de l’enseignement est » très encourageant » estime le ministère qui appelle les enseignants à éviter tout dérapage de nature à porter préjudice à l’avenir de l’élève et à hypothéquer le processus de réforme.