Economie

La communication milite pour le rapprochement

L’équilibre des relations entre les pays du nord du globe et ceux du sud est réellement le débat de ce siècle. Et quand elles sont d’ordre économique, c’est un véritable travail de fond qui est préconisé. C’est sur ce volet que des professionnels de la communication planchent. Un de ces représentants, Elias Chérif, de l’entreprise TNS Communication, dont il est le directeur de publication du magazine AgroLigne, édité par cette société, en témoigne. La question trouve toute son acuité , puisque c’est aujourd’hui que le Salon Agrimaroc ouvre ses portes à Casablanca. Comment alors une entreprise, destinée au départ au secteur de la communication dans sa globalité, se trouve partie prenante dans des stratégies de développement agraire de plusieurs pays ?
TNS Communication est une société de droit français, dont le siège se trouve à Montpellier, avec des représentations à Tunis, à Alger, à Montréal, et bientôt à Casablanca. L’enseigne s’active dans plusieurs domaines, de l’audit en matière de communication en relation aussi bien avec des entreprises que des formations politiques à l’organisation de manifestations, et à la publication de magazines spécialisés dans l’agroalimentaire. D’ailleurs, TNS Communication établit et met en place des plans de communication, créé et réalise des supports. Et en matière d’ingénerie, elle s’occupe des systèmes d’informations. «En fait, l’ensemble de nos prestations découle de l’audit réalisé en amont . Si notre choix a porté sur le secteur de l’agroalimentaire, c’est que nous le considérons comme le seul secteur pouvant réaliser le développement nord-sud. La mise en place de partenariat permettra d’établir des relations et une dynamique régionale équitables», explique Elias Chérif. Le marché marocain est prospecté depuis près de deux mois dans le cadre de la couverture par AgroLigne des événements relatifs au secteur de l’agroalimentaire. Aussi, actuellement, c’est à l’occasion du Salon International de l’Alimentation (SIAL) à Paris que les démarches se poursuivent.
Pour M. Chérif, il s’agit également de tisser des partenariats avec les fédérations de l’agroalimentaire et notamment la conserverie végétale et celle de poissons, siégeant à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). «Nous sommes déjà en contact avec les 50 entreprises présentes au SIAL, nous oeuvrons maintenant pour un travail qui sera effectué selon les filières du secteur», ajoute-t-il. La démarche consiste à baliser le terrain pour les entreprises intéressées, avant la manifestation, et ce, à travers le rédactionnel et les annonces presse. Les opérateurs marocains, considérés dès lors en tant que partenaires, optimiseront davantage leur participation dans les manifestations internationales.
Dans ce sens Cherif a tout prévu «nous organisons en partenariat avec Agropolis International, durant 4 mois, un événement regroupant des opérateurs économiques et scientifiques des pays méditerranéens », indique-t-il. Cette manifestation se déroule du 24 septembre au 25 janvier 2003 en France.

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