Editorial

Éditorial

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Les Marocains ont de plus en plus de mal à épargner. Quand on voit les derniers chiffres du HCP on mesure l’ampleur du phénomène. On y découvre, en effet, qu’en l’espace d’un an l’épargne nationale brute a fondu de plus d’un milliard DH. Elle est passée de 57,6 milliards en 2010 à 56,5 milliards en 2011. En fait, ce milliard de dirhams est parti dans la consommation finale. Pour illustration, il faut savoir que les ménages ont dépensé, pour les 3 premiers trimestres de l’année, près de 96 milliards DH dans la consommation contre 89 milliards seulement en 2010. Certains économistes y verraient un signe positif : des ménages qui consomment encore plus c’est la preuve que l’économie se porte bien. Sauf que l’on oublie un détail : c’est, en partie, cette épargne des ménages qui permet de financer le circuit économique et particulièrement l’investissement productif, la fameuse FBCF. Lequel investissement crée des emplois, donc des revenus en plus et ainsi de suite. Mais quand l’épargne vient à manquer cela veut dire tout simplement soit que l’investissement n’est pas réalisé, soit que le Maroc doit s’endetter à l’extérieur pour avoir des ressources. Et dans les deux cas c’est pénalisant.

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