Economie

Les Marocains de Centrale Marseille se regroupent

Grande institution diplômante de renom, l’Ecole Centrale reste toujours dans le cœur de ceux qu’elle a instruit, formé et forgé. Qu’ils sortent de Paris, Lyon, Lille ou Nantes, ces «centraliens» finissent toujours par se retrouver, un jour où l’autre, au sein d’une association. Dernière en date à avoir vu le jour, l’AI ECM (l’Association des ingénieurs de l’Ecole Centrale Marseille) a officiellement été créée en août 2006. Et moins de deux ans après, les marocains de Centrale Marseille ont décidé d’en faire autant en se regroupant au sein de l’AMI ECM (M pour «Marocaine»).
L’assemblée générale constitutive de cette association s’est tenue vendredi dernier dans un grand hôtel de Casablanca, en présence de Bernard Vittrant, président de l’AI ECM et, forcément, diplômé de l’école d’ingénieurs de Marseille (promotion de 1965). On précisera au passage que cette association (AI ECM) compte aujourd’hui plus de 10.000 ingénieurs issus de plusieurs institutions basées dans la cité phocéenne, allant de la plus ancienne, à savoir l’EIM, Ecole d’Ingénieurs de Marseille (1891), à la plus récente l’EGIM, Ecole Généraliste d’Ingénieurs de Marseille (2003). Une dizaine d’Ecoles ayant été toutes regroupées en 2006 dans ce que l’on appelle aujourd’hui, l’Ecole Centrale Marseille. Une association (l’AI ECM) dont la création, le programme et autres différents aspects ont fait l’objet d’une présentation exhaustive de M.Vittrant. A ses côtés, Khalid Kabbaj, ingénieur de l’Ecole nationale supérieure de physique de Marseille (promotion 1986), a lui aussi pris la parole pour, à son tour présenter l’AMI ECM. Celle-ci regroupe aujourd’hui 84 membres (ayant tous un diplôme d’ingénieur, de Docteur ou de Master) de l’Ecole Centrale Marseille et exerçant au Maroc. Un nombre considérable puisqu’à titre comparatif, l’Ecole Centrale Paris compte 180 diplômés résidant au Maroc. Et selon M. Kabbaj, qui est actuellement directeur général de Wafa LLD (filiale d’Attijariwafa bank), «tout membre de l’AMI ECM est automatiquement membre de l’AI ECM et par conséquent du RMEI (le Réseau méditerranéen des écoles d’ingénieurs)». Instigateur et «promoteur» de l’AMI ECM, M. Kabbaj n’est pas venu les mains vides à cette assemblée constitutive, puisqu’il a déjà élaboré tout un programme. Ainsi, et c’est même la raison d’être de ladite Association, il est notamment question de «raffermir les relations entre les membres de l’AMI ECM, mettre en place un service emploi-carrières, assurer un suivi et une coordination avec l’AI ECM, créer un bulletin périodique d’information sur l’Association, participer aux travaux du RMEI, effectuer des visites d’installations techniques au Maroc ou encore organiser des conférences thématiques et autres manifestations». Parmi ces dernières, il est notamment question pour tous les membres de l’AMI ECM d’effectuer un voyage à Marseille afin de se remémorer cursus et souvenirs, dans un esprit convivial et nostalgique. M. Kabbaj a été élu à l’unanimité à la présidence de l’AMI ECM, laquelle compte 15 administrateurs dont 7 membres au bureau exécutif. Parmi eux, citons Rachid Fadouach, actuel DGA de la Smeia (importateur des marques BMW, Mini, Land Rover et Mazda) et diplômé de ESIM (Ecole supérieure d’ingénieurs de Marseille) en 1989.

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