Société

Gérer les personnalités difficiles en réunion

Pas toujours facile de piloter efficacement une réunion ou un entretien face à des personnalités déroutantes. Voici quelques conseils pour savoir réagir face à ces cas assez courants. Mais avant d’intervenir, des précautions s’imposent. Tout d’abord, il faut savoir être opportuniste. Par exemple, deux bavards qui discutent à voix basse entre eux ne gênent pas forcément. Au contraire, ils se monopolisent l’un l’autre.
Ensuite, s’il ne faut pas attendre le dernier moment pour recadrer une personne, ne vous précipitez pas non plus : vous risqueriez d’être grossier, maladroit et de réagir de manière excessive. D’autant que même si celui qui est visé ne se braque pas, ce sont tous les autres qui peuvent le faire dans une sorte de solidarité. Mieux vaut réagir à froid après avoir repris votre calme et préparé votre remarque.
L’agressif est une personne qui attaque et cherche le duel. Il n’attend de vous qu’une seule chose : que vous répliquiez de manière agressive. Au contraire, gardez votre calme et laissez-le s’exprimer jusqu’à retrouver son propre calme et sa capacité d’écoute, sans quoi vous ne réussirez pas à vous faire entendre.
Vous pourrez alors reprendre calmement les propos de votre interlocuteur en ouvrant sur une solution. Autre solution : la méta-communication. En clair, prenez de la hauteur et dites directement à votre interlocuteur que son comportement est gênant pour ouvrir sur une discussion, trouver les causes de ce comportement et la solution. Parfois, il faut accepter que des gens ne parlent pas. Mais lorsque leur silence est un frein ou bien qu’il fait obstacle à la cohésion d’équipe, certaines astuces permettent de débloquer la situation. Par exemple, à la fin de ce que vous avez à dire, tournez-vous vers "le muet" et regardez-le en silence pour l’inciter à parler. Pendant une réunion, vous pouvez également faire un faux tour de table en demandant à deux ou trois personnes leur avis dans le but en fait de recueillir celui du "muet". Pour ne pas le déstabiliser, posez une question facile tout en le regardant.
L’expert fait peur, qu’il ait une réelle expertise ou pas. Dans ce dernier cas, c’est le fameux "monsieur je sais tout" parce qu’il a travaillé dans tel domaine ou avec telle personne, etc. Posez-lui la question "D’où tiens-tu exactement ton information ?". Poussez-le à s’expliquer et laissez-le s’embrouiller seul. Ayez une réaction objective mais dans laquelle vous ne vous mettez pas vous-même en avant : votre orgueil dans la poche, jouez les candides, faites comme si vous n’aviez pas compris.
Le "conservateur" est campé sur ses positions et a peur du changement, comme lorsque les salariés d’une entreprise doivent tout d’un coup se mettre aux nouvelles technologies ou à l’anglais… Dites-lui : "Je comprends que c’est difficile et qu’il faille faire des efforts" ou encore donnez-lui vos arguments en faveur de ce changement et expliquez-lui comment il va être accompagné et formé.

• Source : le journal du Management

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