Les derniers développements de la question du Sahara constituent «d’importants acquis qui viennent renforcer la crédibilité de la proposition marocaine d’octroi d’un statut d’autonomie aux provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale», s’est réjouie l’Union constitutionnelle (UC). Il s’agit tout particulièrement du retour massif à la mère-patrie des séquestrés des camps de Tindouf et de la visite effectuée dans le Royaume de M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, un dirigeant du front Polisario, souligne le bureau politique du parti dans un communiqué sanctionnant sa réunion hebdomadaire, lundi à Casablanca. Lors d’une conférence de presse, tenue à Smara, M. Ould Salma Sidi Mouloud, actuel inspecteur général de «la police du Polisario», a relevé que le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara est «une bonne initiative», qui offre aux Sahraouis la possibilité de gérer leurs propres affaires de manière démocratique tout en conservant leurs spécificités. Les membres du bureau politique se sont, dans ce contexte, félicités de la victoire de la démarche unioniste qui sonne le glas des tenants du séparatisme, soutenus par l’Algérie à laquelle l’UC fait assumer «la responsabilité de la perpétuation du conflit artificiel et l’avortement de toutes les initiatives audacieuses visant à parvenir à une solution juste, globale et définitive». Par ailleurs, l’UC a condamné les comportements racistes des services de sécurité espagnols à l’encontre d’émigrés marocains et africains, appelant Madrid à revoir sa «vision étriquée» du dossier migratoire et à faire cesser les brutalités policières ciblant les ressortissants marocains transitant par son territoire.
Le bureau politique a incité les acteurs gouvernementaux, associatifs et partisans à entreprendre les actions qui s’imposent pour réhabiliter les victimes de ces comportements et empêcher leur reproduction. Au plan social, l’Union constitutionnelle a appelé le gouvernement à protéger le pouvoir d’achat des citoyens à revenus limités et faibles face à la flambée des prix des produits de consommation.