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Réputation à l’international : Le Maroc se classe à la 34ème place

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La qualité de vie demeure la plus grande force du Royaume

Le Maroc jouit d’une réputation moyenne à l’international avec un score de 47,9 points en se positionnant à la 34ème place sur 60 pays. Le Royaume a reculé de deux places par rapport à 2022.

 

L’Institut royal des études stratégiques (IRES) vient de publier son nouveau rapport sur la réputation du Maroc dans le monde mené en collaboration avec Reputation Lab. Ce document examine les forces et les insuffisances du Maroc en termes de réputation externe et interne ainsi que les leviers qui pourraient constituer des opportunités de communication sur l’image du Royaume à l’international. Les données analysées dans ce rapport sont tirées d’une étude à grande échelle dont le travail de terrain a été mené pendant les mois de mars et avril 2023 par Reputation Lab. Les attributs retenus pour analyser la réputation des pays sont au nombre de 22 et ont été regroupées en cinq dimensions : Ethique et transparence, qualité institutionnelle, qualité de vie, niveau de développement et facteur humain.

Il ressort de ce rapport que le Maroc jouit d’une réputation moyenne à l’international en se positionnant à la 32ème place sur 60 pays. Le Maroc présente des dépréciations au niveau de ses indicateurs de réputation avec 0,7 point en réputation externe et 2,3 points en réputation interne. Avec un indicateur de réputation RepScore de 47,9 points, le Maroc occupe la 34ème position du classement reculant de deux places par rapport à 2022. Cela dit, le Royaume se maintient sur une fourchette modérée, avec une réputation presque similaire à la réputation moyenne de 60 pays au PIB le plus élevé ( 48,8 points). Le niveau de connaissance du Maroc a progressé de 1,5% , passant de 69,2% en 2022 à 70,7% en 2023 se rapprochant ainsi de la moyenne des 60 pays du classement (74,1%).

La notoriété acquise par le succès de son équipe nationale de football lors de la Coupe du monde a contribué à cette croissance de la familiarité à l’égard du Maroc auprès des observateurs internationaux. A noter que la « qualité de vie» est la plus grande force du Maroc. En revanche c’est dans «Ethique et responsabilité» et «Qualité institutionnelle» que le Maroc a enregistré les reculs les plus indicatifs respectivement de -1,9 point et de -1,7 point. Le Maroc enregistre en général des scores nettement supérieurs à ceux de l’Afrique du Sud, de la Turquie, du Mexique et similaires à ceux du Chili. A noter que les avantages du Maroc par rapport à la moyenne internationale sont: loisirs et distractions, dirigeants respectés, environnement naturel, gouvernement et institutions efficaces, style de vie attractif, sécurité et succès sportif. En revanche, les insuffisances les plus significatives concernent les attributs : technologiquement avancé, qualité du système éducatif, respect des droits de l’Homme. Par ailleurs, le Maroc continue le maintenir des forces dans les attributs «Environnement naturel» ou «Loisirs et culture» qui situent le Maroc comme une destination touristique attrayante.

Réputation interne du Maroc
Après la nette amélioration enregistrée en 2022, la réputation interne du Maroc en 2023 a subi une baisse de 2,3 points. L’évaluation des Marocains à l’égard de leur pays via les différents attributs révèle que le Maroc obtient un score important supérieur à 55 points dans huit attributs : population aimable et sympathique (score de 65,4 points), environnement naturel (64 points), offre de loisirs, culture et gastronomie (60,8 points), sécurité (60,3 points), succès sportif (59,8 points), héritage culturel (56,3 points), rôle international (56,1 points), lutte contre le changement climatique (55,9 points).

Par ailleurs, dans sept attributs, la perception du Maroc auprès de ses propres citoyens est «faible» sur l’échelle normative, c’est-à-dire que leurs scores sont inférieurs à 45 points. Ces faiblesses de la perception interne se concentrent dans les attributs suivants : usage efficace des ressources publiques (38 points), qualité du système éducatif (39,8 points), environnement politique et institutionnel (40 points), bien-être social (41,3 points), éthique et transparence/absence de corruption (41,5 points), technologiquement avancé (42,1 points), respect des droits de l’Homme (44,8 points).

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