Editorial

Petit bonjour

Qui a intérêt, aujourd’hui, à impliquer d’une manière aussi frontale, et aussi explicite, le groupe CFG dans de supposées manipulations boursières qui auraient engendré le mini-krach de la semaine dernière sur la place casablancaise ? L’attaque, par voie de presse, est directe et nominative. Elle est l’expression parfaite des relations malsaines qui régissent la place. Relations incestueuses, règlements de compte entre initiés, confusion des genres et manipulation, surtout, de l’opinion publique dont la première victime est toujours la presse elle-même. Si ce qui est avancé, est étayé par des preuves solides, — ce qui n’est pas le cas, aujourd’hui —  nous serons alors, probablement, devant un cas très lourd de conséquences pour la première société de bourse et pour le CDVM qui est lui-même éclaboussé par les promoteurs — pour l’heure — anonymes de la thèse de la manipulation. Si tel n’est pas le cas, le caractère diffamatoire des articles de presse publiés sera établi sans coup férir et on peut imaginer d’emblée que les réparations demandées compte tenu de la nature et de l’ampleur du  préjudice subi, atteignent des hauteurs «pédagogiques». La place de Casablanca a besoin de plus de transparence et d’équité entre les épargnants. Mais cette réforme doit être portée par de nouvelles procédures qui améliorent davantage la traçabilité des opérations et une vigueur et une réactivité accrues du gendarme de la Bourse qu’est le CDVM.

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